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Des fois, vaut mieux l'écrire que de le subir. Confucius

mardi 10 juillet 2012

Avant-après disco

Je me souviens, il n’y a pas si longtemps, quand « Grease » brûlait tous les écrans de cinéma. J’étais sur le point de passer mon permis de conduire et pour y arriver, il fallait s’astreindre au fameux cours de conduite. J’y suis passé. J’ai appris pleins de belles choses comme entre autres le respect des autres… probablement dans un simple but de survie. C’était un autre temps.

Aujourd’hui, je roulais sur mon vélo pour toutes sortes de raisons mais spécialement parce que ma docteure ainsi que toute sa gang qui tente de me ramener dans le droit chemin me disent que je devrais perdre une livre ou deux… bof, mettons un peu plus mais tel n’est pas le sujet dont je voulais plaidoyer aujourd’hui donc je roulais et je me suis mis à penser au temps où je roulais plus facilement, c’est-à-dire dans le temps où j’avais un permis pour le faire mais pas de véhicule pour en profiter. Dans le temps où quand on n’était pas à la maison et qu’on voulait établir une communication avec quelqu’un, on s’arrêtait, on embarquait dans la cabine, on insérait un dix cents dans la fente de l’appareil, on composait le numéro de la personne qu’on connaissait sur le bout des doigts, on attendait la tonalité et si on était chanceux, quelqu’un répondait. Encore plus chanceux, la bonne personne répondait et on se parlait. Quoique si elle n’y fût pas, l’autre personne s’offrait pour faire le message, probablement sur un bout de papier à l’aide d’un stylo-bille. Pas simple, nous dirait notre jeunesse High-tech! Pas si simple mais combien efficace ce temps où on se parlait.

Mon vélo était donc mon moyen de transport dans ses années de vache maigre – et je ne fais allusion à personne – où je me déplaçais dans le Québec métropolitain valonneux à forts risques puisque les pistes cyclables de ce temps-là, ben, elles n’existaient juste pas. Combien de fois me suis-je fait frôler par un véhicule? Souvent mais c’était comme cela. Aujourd’hui je conduis plus souvent que je pédale. Mais je pédale encore assez pour constater que les temps ont quelque peu changé.

Je suis donc arrêté à un feu rouge sur la piste cyclable de Christophe-Colomb. Un de mes semblables s’offusque et passe à mes côtés en me jetant un look pas gentil. Il fonce et manque de se faire frapper par un véhicule qui passait par là sur sa verte. Le cycliste l’invective de tous les mots que son vocabulaire peut contenir, soit environ trois ou quatre et poursuit son chemin, les masses en l’air. Le pauvre conducteur se sent presque coupable d’être passé sur sa verte.

Le feu repasse au vert, je m’accroche à mon guidon et je repars de plus belle en vérifiant des deux côtés au cas où les vertes seraient dangereuses pour moi aussi. Un peu plus loin, un autre champion me dépasse en vitesse mais sur la rue comme telle. Les pistes cyclables, c’est pas pour lui! Trop lent. Et ça se poursuit de plus belle un peu plus loin avec deux marcheurs en plein centre de la fameuse piste cyclable. Évidemment, je dois m’excuser de devoir passer! Sans parler des deux taouins qui roulent à vélo sur le trottoir. Remarquez que plusieurs conducteurs ne sont guère mieux. Peut-être que c’est moi qui est dans le champ finalement?

Je me pose aussi une question : si un individu au volant ne peut utiliser son téléphone selon la loi, un cycliste ou un piéton le peuvent-ils? Des fois, je me pose trop de questions, non?

Je me souviens dans le temps… on connaissait notre code de la route mais il y avait peut-être aussi un peu plus de respect dans l’équation.
En attendant. Je tente de montrer à ma huit ans – bientôt neuf – comment se conduire et conduire sur son vélo. Beaucoup de travail encore en perspective mais je suis patient et surtout, jeune encore!

2 commentaires:

Nathalie.hebert266 a dit…

Si tous, véhicules, piétons et vélos respectaient la signalisation.. la cohabitation serait à son mieux. Mais piétons et vélos se croient touts permis.. alors c'est l'anarchie.

Nathalie.hebert266 a dit…

Si tous, véhicules, piétons et vélos respectaient la signalisation.. la cohabitation serait à son mieux. Mais piétons et vélos se croient touts permis.. alors c'est l'anarchie.