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lundi 8 septembre 2008

Du football au téléphone

Vaut mieux être riche, en santé, avoir une dent en or et vivre au village que d’être pauvre, malade, le cul sur la paille et vivre dans le rang me disait récemment quelqu’un qui a probablement vécu au village mais qui n’a pas de dent en or, à ma connaissance.

Je n’ai pas de dent en or mais je crois que mes dents sont assez bonnes. Ma santé est quand même pas trop pire. Elle pourrait être mieux mais le bon côté de la chose c’est qu’elle pourrait être vraiment pire que cela. Je suis super riche quand je pense à mes deux amours, ma blonde et ma fille. Sur Papineau à Montréal, peut-on considérer ceci comme étant au village? Je pense que oui. J’en conclus donc que mon sort est vraiment intéressant si je me fie à l’adage.

Ceci étant réglé, passons maintenant à l’actualité révisée.

La saison de football qui débute

Oui, je sais que nos moineaux ont presque la moitié de leurs saisons de complété avec un « record » assez intéressant mais je parlais de football de la National Football League qui a préséance aux États-Unis de l’amérique parfois profonde. La Canadian Football League quant à elle, dans laquelle évolue nos moineaux a un ptit quelque chose qui lui manque. Un genre d’essai manquant à chaque série de jeux. Donc, j’en reviens à la NFL. La saison s’est mise en branle ce week-end. Brett a réussi Là où personne ne croyait qu’il le ferait. Tom s’est cassé quelque chose et la NFL a failli ne pas s’en remettre. Tony a aussi gagné plusieurs « yards » ce qui fait que mon équipe a remporté son match initial. La Caroline, qui perdait 24-19 avec quelques secondes à faire (seulement deux en fait) a réussi un touché dramatique et désespéré pour remporter le match 26-24 sur San Diego. Pleins de belles affaires comme celle-ci se sont donc passées hier sur les terrains de football de l’amérique toujours aussi profonde que ce que j’avais déjà pensé un peu plus haut dans mon texte ou dans ma tête.

Je vous ai dit que des fois il y a des libellules et toutes sortes d’autres bébittes dans cette tête? Non je ne crois pas alors imaginez simplement que je que je n’en ai jamais parlé. Du vrai football donc dont je vais probablement reparlé un peu plus tard durant la pluvieuse saison qui s’amorce.

Chantal fait son entrée dans le 21e siècle

Ça faisait un bout de temps que je voulais faire du ménage dans les frais de télécommunications familiaux. Les castors de Bell ainsi que sa soucoupe, son modem et son traditionnel bigophone sont donc sortis de la maison pour faire place à des remplaçants pour la tivi et de l’accès à l’Internet à moindre coût. Restait aussi à remplacerle réel Alexandre Graham Bell qui ne servait plus beaucoup de toute façon. L’idée était donc de remplacer la ligne terrestre assez fixe par un appareil plus mobile que Chantal pourrait trainer avec elle. Chantal fait partie de la catégorie de consommateur qui avait toujours su résister à la nécessité du portable.

Ce week-end, dimanche pour être plus exact, on magasinait tranquillement au Centre Rockland question de se dépayser un peu. Nous déambulions doucement sur le marbre des anglais de Ville-Mont-royal lorsque je décidai de m’arrêter à un kiosque canin de la cellularité pour vérifier l’état des prix de leur meilleur forfait. Une nouvelle patente vient de sortir. On me dit que je serais ben fou de m’en passer. Un bref coup d’oeil alentour me dit que des concurrents du chien existent aussi et qu’ils meurent d’envie de me parler, mais de vive voix. La boutique de la compagnie Américano-Romaine de téléphone. La gentille représentante, qui soit dit en passant parle très bien français malgré l’enclave, me fait part de son offre – encore meilleure que celle de la race canine d’en face – à laquelle on peut difficilement résister. Chantal a quant à elle choisi la couleur. Rouge. Ce qui fait que la madame a maintenant un portable dans sa sacoche. Un portable qui remplace dorénavant l’appareil traditionnel de la maison. Nous faisons donc maintenant partie de le classe ouvière ne possédant plus de téléphone à la maison. La fin d’une ère.

Imaginez un peu le pauvre diable qui avait évoqué l’idée que : « Vaut mieux être riche, en santé, avoir une dent en or et vivre au village que d’être pauvre, malade, le cul sur la paille et vivre dans le rang. » en utilisant un téléphone qu’il fallait « crinquer » avec une manivelle et qui pouvait aboutir chez n’importe quel voisin. Un téléphone avec même pas de fil!

Ne tentez donc pas de nous appeler sur notre ligne filaire à partir du 12 parce qu’elle n’existera même plus.

Faut maintenant que j’avise ma mère qu’on a même plus de téléphone. Elle va être un peu découragée. Je ne sais pas si elle sera découragée parce qu’on change encore de numéro ou bien parce qu’on n’a plus de ligne conventionnel. À un époque, ce fut bien vu d’avoir le téléphone.

Faudrait bien que je l’appelle pour lui expliquer avant qu’elle ne tombe sur le message : « Il n’y a plus de service au numéro demandé! ».

Je vous laisse, j’ai un téléphone à faire.

Alain

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