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lundi 11 avril 2011

Par un beau samedi

Et tout à coup, le monde s'écroula…

Si au moins je pouvais utiliser ce bout de phrase pour raconter l'aventure que nous avons vécu samedi ensemble en famille. Eh non! Pas de violence au programme, seulement un peu de déception et beaucoup d'incertitude. Voici donc comment tout cela est arrivé :

Comme il faisait beau samedi matin, nous nous étions dit dans notre très grande sagesse Chantal et moi : « Tiens, si nous allions faire le tour du parc de Lile de la Visitation! ». On aime bien s'y promener. C'est un peu comme la campagne en pleine ville et surtout, très près de la maison. Il y avait quand même quelques obstacles à contourner avant d'atteindre notre but. Le cours de « clown » à Marilou, une légère épicerie ainsi qu'un lunch vite fait et nous étions en route vers l'aventure.

La promenade fut des plus « bienfaisante ». C'est beau le retour du printemps. L'air frais, le retour des oiseaux qui gazouillent ça et là, les sentiers pas toujours secs et remplis de défis pour ne pas être trop « mouillés ». L'eau et la boue pour une 7 ans et demie, c'est un peu comme du métal face à un aimant : c'est assez attirant. Y a absolument rien à faire pour combattre cela, on pourrait appeler cela une force de la nature. Peu importe, il n'y a pas eu trop de casse à ce niveau. Comme on a répété à Marilou, elle est rendue raisonnable maintenant qu'elle a 7 ans, bientôt 8! Je ne suis pas certain qu'elle apprécie ce bout là de sa vie tout le temps, mais… À la fin du parcours, on a fait une petite session de frottage de chaussures dans un peu de neige restante, question de la salir davantage, pas la fille mais la neige, et l'affaire était ketchup!

En approchant tranquillement de la place où j'avais garé le véhicule-moteur, j'ai même fait une farce en fouillant dans mes poches en déclarant à ma blonde avec un sourire en coin : « Bon, j'ai mes clés, tout va bien! » Elle a sourit, je lui rendu son sourire, il faisait beau et Marilou était perplexe, un peu. À l'intersection, quand j'ai vu le véhicule sur lequel mon fanion des Canadiens voltigeait au rythme du vent, j'ai ajouté : « Et on a encore un char, ça va bien! » comme pour attiser le trouble maintenant que j'y pense. Tout le monde a embarqué, j'ai même enlevé ma petite laine parce que le temps était encore meilleur qu'au départ, j'ai inséré la clé dans le démarreur et puis : …rien. Même pas de clic pour me signifier que ma batterie était morte. Décevant comme réaction de la part d'un véhicule moteur, trouvez pas?

Armé de tout mon courage, je suis débarqué, j'ai ouvert le capot sans trop de conviction parce que pour moi la mécanique ça restera toujours un peu étrange. J'ai zigonné sur les fils menant vers la batterie en me demandant sérieusement si je ne m'électrocurais pas en le faisant. Je ne me suis pas électrocuté, bonne nouvelle! Je me suis rassis au volant, j'ai tourné la clé et il est reparti. Drôlement mais il tournait quand même. Ma blonde a eu la brillante idée de me faire aller vers chez Daniel. Daniel pour moi équivaut au garage. Un bon gars qui a toujours été correct et qui gère un garage. Je me suis dit que peut-être en pleine saison de changement de pneus qu'il aurait ouvert un samedi, chose qu'il ne fait pas habituellement. Il n'était pas ouvert. Je le sais parce que d'abord, j'ai appelé pour vérifier mais un peu plus tard. Nous roulâmes donc vers le lieu de mécanique tranquillement au vent de la légère brise qui frappait le fanion bleu-blanc-rouge et tout à coup, je me suis arrêté à un feu rouge. Je n'aurais probablement pas dû mais considérant la société dans laquelle nous vivons, le traffic qu'il y avait et la belle journée que nous passions, c'était sans doute la meilleure décision à prendre. Le char s'est tranquillement éteint… pour ne plus jamais redémarrer. Un char presque neuf! Je veux dire quand ma blonde l'a acheté il y a près de neuf ans, il était neuf. On a jamais eu de problème avec avant samedi dernier. Ah! Les enfants…

On a appelé le remorquage… on a attendu! Pendant qu'on attendait, Marilou paniquait un peu. Je crois qu'elle souffre d'une légère insécurité parce que, à quelques occasions, elle nous a demandé, à travers tout le babillage qui sortait de cette bouche, si on pourrait dormir à la maison ou si on était perdus à jamais, genre! Elle était un peu nerveuse et quand elle est nerveuse ça sort par la bouche. OK, elle a de qui tenir me direz-vous. Le remorqueur est finalement arrivé, il a accroché le char après son truc, m'a donné son avis au passage, a trainé le tout jusque chez Daniel, a décroché la bastringue, je l'ai payé, il est reparti. Beau-papa est venu nous chercher, nous a embarqué, nous a laissé sa fourgonnette – il est donc gentil! – et je suis revenu à la maison après l'avoir laissé chez lui, j'ai soupé et je suis parti travaillé!Je ne vous parle même pas de ma soirée de travail!

Je suis repassé dimanche devant la cour du garage. Il était là, tranquille à attendre que Daniel arrive aujourd'hui.

Ç'aurait pu être bien pire! Il aurait pu faire -40 dehors! Je me dis des fois que la vie est quand même bonne pour nous. Trouvez pas?

J'attends donc des nouvelles de l'hopital du garage, genre!

2 commentaires:

Jass a dit…

Moi ce qui me fait rire c'est qu'a la fin de ton blog le monde a 3 options pour décrire ton texte... Dont une: drôle et l'autre: pas drôle...... Coudon t'es tu sado au point de vraiment vouloir voir les statistiques des "pas drole".

Suite a ca je vais cocher "pas drole" juste pour t'eceurer... :)))

Mais c'etait cute... Sourtout d'imaginer la face de marilou stessée..

Albal a dit…

Trop bonne pour moi!