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Des fois, vaut mieux l'écrire que de le subir. Confucius

jeudi 22 octobre 2009

Grippe municipale

Comme ils l’ont mentionné récemment et de façon assez régulière à la tivi, si je ne vais pas voter, le chaudron risque de prendre en feu sur la cuisinière et je ne m’en rendrai même pas compte, probablement trop pris par les résultats d’un match ou même pire celui des élections municipales.

J’y ai donc réfléchis un peu. Pas trop quand même! Vais-je aller voter le 1er novembre prochain? Nous serons le lendemain de l’halloween et les candidats auront probablement remisés tous leurs costumes de bons politiciens. Fini les folies, fini les déguisements et autres balivernes du genre doivent disparaître et ces bonnes gens aux soi-disant bonnes volontés doivent faire ce pour quoi nous les aurons élus : gouverner.

J’écoute et je lis d’un œil tout aussi distrait que l’oreille qui n’entend pas toujours ce que nos bons amis candidats – avant les élections – ont à nous raconter et je me dis que ce n’est pas nécessairement rassurant. Même si plusieurs municipalités sont sous le coup du décret « élections municipales », je me suis concentré sur celle dans laquelle on doit ramasser mes vidanges et dégager ma rue lors de trop fréquentes bordées de neige en hiver – avez-vous entendu la météo? Y paraît que ça commencera dès aujourd’hui? – ou même n’importe lequel des sujets dignes d’intérêts comme genre les nids de poules ou autres bibittes du genre qui habitent notre environnement. La chose municipale n’a pas tout à fait le même attrait que pour les autres paliers. Et pourtant! Mon environnement local devrait me préoccuper un peu plus que les chicanes fédérales-provinciales auxquelles on assiste depuis quoi, trente-quarante ans dans mon cas et d’un temps encore plus lointain pour ce qui nos ainés. Et oui, je suis en âge d’en avoir encore quelques-uns.

Pour me conforter, j’ai demandé l’opinion de quelques-uns de mes collègues à ce sujet. Une dame qui demeure à Montréal mais dont les origines proviennent plutôt des bas-fonds des Iles-de-la-Madeleine et qui ne veut surtout pas que je mentionne son nom de peur d’être repéré par un organisateur de parti local qui ferait une revue de presse et tomberait sur mon blog dans le but de faire du recrutement partisan a mentionné que la politique en général et plus spécifiquement la municipale ne l’intéressait pas du tout. Elle se fait achaler à tous les matins au métro l’Assomption même si elle prend le métro là-bas seulement parce que c’est pratique – suis-je en train de la démasquer tranquillement – par des représentants de divers partis. Une autre, de l’ouest celle-là, à qui il arrive la même chose m’a mentionné sans aucune hésitation que la politique lui passait très profondément par le c…

Bon, assez de sondage pour le moment. De toute façon, ma façon de procéder ne doit pas être très techno et sûre.

Dans mon village, depuis quelques temps en fait mais je ne me souviens plus quand exactement, on doit voter pour le poste de maire ou mairesse, de maire ou mairesse d’arrondissement – très parisien comme terme, ça doit faire chic dans une conversation de thé à Outremont – ainsi que pour une ou un con-seiller de quartier. Non seulement une personne en qui je dois faire confiance mais sur trois paliers. J’ai un exemple en tête. Admettons, pure spéculation, que j’aie un problème municipal du genre le ramassage du recyclage ou quelque affaire de même, le processus normal devrait être que j’en parle avec le ou ladite con-seillère qui en fera rapport en trois copies à sa ou son maire d’arrondissement – toujours aussi chic – qui elle ou il se fera un devoir de transmettre le message au ou à la mairesse d’office ce matin-là. Comment ça pourrait prendre de temps vous pensez avant que mon fameux bac soit ramassé à bon escient. Ça se dis-tu bon escient dans ce cas-là? Je ne sais pas trop mais je ne partirai pas de commission royale d’enquêtes sur le sujet. Je crois que le fameux bac risque de se perdre a travers les nouvelles racines de l’arbre qui l’accompagne sur le terrain. Pire encore, les écureuils locaux ainsi que tous leurs amis rongeurs du coin pourraient s’emparer de la moitié de son contenu pour le simple plaisir d’en gruger une partie du contenu sans le ramener à sa place après usage et qu’ainsi ça puisse trainer partout dans la rue et aux alentours. Comment faire confiance à une pyramide semblable?

Deux clans majeurs semblent s’affronter. Le Clan Tremblay qui est pratiquement à cours de scandales dramatiques et dont le boss a récemment déclaré tel un Bush Tremblant devant des Talibans armés qu’il ne céderait pas devant les menaces terroristes. Sauf qu’il ne parlait que des revendications des cols bleus municipaux. Méchant lien, hein? Tremblay : Tremblant et Talibans : cols bleus. Moi et la poésie, on est vraiment très forts, je devrais me présenter!

En tout cas, je vous aurai avertis.

A (H1N1)

Je songe à me faire vacciner contre la grippe du code postal mais j’hésite encore comme 43% de la population. Faut que j’y pense. D’un côté, je me dis que ce sera gratis mais qu’en bout de ligne, on paiera pour tout cela alors aussi bien en profiter. D’un autre côté, je me demande qui croire avec tout ce que l’on entend à ce sujet. Suis-je en danger de mort si je me fais piquer?

Encore des questions sans réponse…

mercredi 21 octobre 2009

Une belle journée

Lundi matin, Chantal avait rendez-vous à 07h00 pour une chirurgie d’un jour. Une belle aventure s’annonçait donc pour ce début de semaine familial.

Vers 06h00, on roulait vers le sud de l’Ile et un des pavillons de son hôpital universitaire francophone. Assez tranquille sur la route mais pas tellement dans le véhicule moteur puisque notre Marilou nous entretient aisément d’à peu près tout ce qui lui passe par la tête et Dieu sait qu’il y en a des choses qui se promènent dans ce petit coco. Je me demande bien où elle va chercher tout cela. Surtout à 06h00! J’ai donc laissé Chantal là-bas assez tôt parce que je devais remonter vers le nord puisque la jeune doit quand même continuer l’école. C’est jeune un peu pour le décrochage. Surtout qu’elle aime encore cela. Un bon petit déj en passant par la maison et le dompage numéro deux s’effectue dans l’ordre. Marilou est un peu inquiète pour sa mère qu’elle me glisse à l’oreille. Six ans et déjà maternelle dans l’attitude. Une vraie fille, quoi!

Je redescends donc en me demandant si ma blonde est déjà en salle d’opération. Je rêve un peu, c’est permis. Je laisse mon chariot dans un enclos où ils doivent faire des affaires d’or puisque les véhicules y sont cordés assez serrés et que les tarifs quoiqu’exhorbitants soient des plus légaux. Les préposés n’ont pas de cravates mais ça ne m’empêche pas pour autant de me demander si mon char est en sécurité dans cet espace ou si nous ne nous retrouverons pas en plein scandale financier. On n’est jamais trop prudent que je me dis. Quand je passerai à LCN pour en parler plus tard lorsque le scandale sera dévoilé, je ne voudrais surtout pas que les auditeurs puissent se dire avec un sourire en coin : « Tu parles d’un épais, comment n’a-t-il pas pu réaliser ce qui se passait? » Je dois avoir un faible pour la célébrité et ça doit être la raison pour laquelle j’essaie de toujours être prêt. Je laisse donc finalement mon véhicule sans surveillance dans ce stationnement.

En arrivant à l’étage prévu, je m’informe de la situation. Chantal est dans une chambre de chirurgie d’un jour. Une grande chambre quand même! Il faut quand même admettre que ça prend un peu d’espace pour corder 20 lits. L’image qui me vient en tête en pénétrant dans ce local est l’étable où étaient alignés les animaux chez mes amis fils de cultivateurs quand je demeurais à Louiseville. Chacun des lits ou plutôt civières est bien rangé dans une zone d’environ 6 pieds – la longueur de la civière – par pas plus de 4 je pense. Toutes ces stalles sont bien séparées par des rideaux blancs sales dans un style très hôpital. Quand on parle de promiscuité, je considère que c’est un très bel exemple. Je trouve Chantal dans la sienne, sourire aux lèvres, comme d’habitude. C’est la cacophonie là-dedans. Tout le monde s’exprime sur son état ainsi que sur celui de ses voisins immédiats. De vrais beaux gérants d’estrades dont certains intervenants du secteur de la santé doivent s’inspirer dans leurs réponses à leurs patients. Nos voisins immédiats maintenant. À la droite de Chantal se trouve septuagénère peut-être même octogénaire – en tout cas avec beaucoup d’ancienneté – qui râle déjà en dormant et il n’est même pas passé par le bistouri. À gauche c’est un peu plus drôle. Roland est là pour une pierre au rein. Je l’ai bien écrit au singulier parce qu’il n’en a qu’un. La vessie est aussi absente parce qu’il est abondamment question de son ptit sac qui l’accompagne partout. Le gars semble maganné, je dirais. Il est aussi un peu sourd et le fait savoir à la planète entière en parlant très fort avec sa conjointe Fernande. Avec son ami Parkinson, sa demi-surdité ainsi que probablement d’autres petits bobos dont nous n’avons pas eu l’opportunité d’entendre ou de voir les détails, Fernande ne donne d’ailleurs pas sa place. Toujours est-il que leur conversation a à peu près l’air de cela.
- C’est ben long!
- Je te l’avais dit de rester à maison…
- Comment ça c’est long de même? Il pourrait nous dire ce qui se passe!
- Fernande, arrêtes, tu me fatigues!
- Écoute Roland, moi j’ai faim!
- Toi, tu peux manger, pas moi et depuis hier à part de cela.
- …
- Je suis le septième sur la liste
- Il y en a combien de passé tu penses?
- Je l’sais-tu moé. Je vois rien couché icitte. Pis j’ai de la misère avec mon sac à part de cela.
- Ouin
- J’espère qu’on va avoir le temps d’aller manger à la cafétéria.
- Fernande, tu m’énarves…
La mignonne conversation s’est ensuite poursuivie entre les deux belligérants jusqu’à ce qu’ils viennent ramasser Roland pour son enlèvement de sa ou de ses pierres sur le rein qui lui reste encore. La vie n’est parfois pas facile… à vivre. Je le sais maintenant parce que c’est Fernande et Roland qui me l’ont si savamment appris.

Le courrier est venu ramasser Chantal vers midi. Je me suis donc dirigé d’un pas assuré vers le casse-croûte pour la casser. J’avais faim comme le mentionnait si justement Fernande mais je m’étais abstenu pour ma part de le mentionner à ma blonde qui souffrait probablement plus que moi de ce fait pour n’avoir ni consommé de café ni de déjeuner comme mes toasts au beurre de pinotte que j’avais ingurgité un peu plus tôt malgré mon allergie aux dites arachides selon un allergologue reconnu à travers sa confrérie. De toute façon, la médecine étant ce qu’elle est, il ne faut surtout pas trop s’en faire avec toutes ces pécadilles. J’en avais d’ailleurs déjà traité dans un article parue dans « Enfants Québec » en 2003, je pense. Peut-être en 2004 aussi, je ne me souviens plus très bien, il faudrait bien que j’en parle à ma Quiche.

En lisant le dernier Anne Robillard, j’étais plongé en plein 13e siècle sur le bord de la Méditerranée, lorsque j’entendis dans mon oreille un léger bourdonnement. C’était Fernande qui était stationné derrière moi dans la salle d’attente et qui attendait son Roland en se disant qu’elle avait probablement faim. Ce n’était qu’un chuchotement mais il m’a quand même sorti de ma rêverie passagère. J’ai réalisé que j’étais assis dans la salle d’attente depuis une couple d’heures et heureusement l’ascenseur s’est écrié tout à coup : « 8e étage, on monte! ». Ma blonde est alors sortie, pseudo-victorieuse, de l’ascenseur.

L’opération n’a pas été réussi qu’ils ont dit. Je n’ai pas vraiment été surpris. Chantal non plus. Pour ce qui est de renverser des probabilités basses, on est fort chez nous. On est aussi un peu déçus de la tournure de la situation mais comme on dit : « Dans la vie comme au hockey, un peu de Quick et l’affaire est ketchup! »

Je me suis donc éclipsé après m’être assuré que tout était sous contrôle en ce qui a trait à Chantal puisque je devais aussi aller récupérer notre charmante 6 ans à l’école du quartier. Marilou et moi avons donc effectué la routine du « War zone » ensemble sans trop se chicaner pour une fois, en attendant que l’hôpital nous appelle pour récupérer Chantal qui aurait ainsi son congé. Vers 18h15, Chantal m’a appelé en me disant qu’elle était un peu tannée et que, de toute façon, le département fermait à 19h00. J’espère qu’elle aura son congé que je me suis dit mentalement parce que ça ne doit pas être drôle d’être SDF dans un hôpital. Marilou, son pyjama et moi nous sommes donc pointés là-bas vers 19h00. Elle n’avait pas eu son congé encore mais on ne l’avait pas mis dehors. Armée de son poteau roulant, elle s’est donc mise à arpenter les lieux en compagnie de Marilou qui était toute fière de pousser sur ledit poteau. On attendait les résultats de tests sanguins avant qu’ils puissent la libérer.

On est revenus à la maison vers 20h. Claqués. Toujours aussi convaincus de l’efficacité du système.

vendredi 16 octobre 2009

Ah et puis…Quiche!

Avez-vous déjà eu un mot sur le bout de la langue, comme on dit? Ou un nom, genre? Ça m’arrive… des fois. Ça fait partie du thème généralisé qui consiste en une partie de … à GO, on oublie tout! J’en joue au moins une partie par jour. J’avoue en être un adepte inconditionnel, et de plus en plus à part de cela.

Pour illustrer l’idée, j’ai en tête un souvenir qui lui, ne s’est pas encore dissipé de mon pauvre petit coco. Heureusement, pour une fois, ça ne me concerne pas, en tout cas pas directement. C’est donc moins pire pour mon ego. L’été dernier, parce qu’on peut maintenant utiliser le mot dernier en parlant de l’été avec le froid qui nous assaille dernièrement, nous étions allés faire un tour à Gatineau au Festival des montgolfières. Il faisait beau et Marilou buvait une sloche bleue. Comme elle n’a que 6 ans et que la vie n’est qu’un party, elle n’a pas tendance à penser beaucoup. Surtout quand elle tient une sloche dans une main et qu’il y a des milliers de choses et d’objets à remarquer et commenter. Que voulez-vous? Elle est un peu curieuse la fille. Toujours est-il que dans un mouvement qui lui aurait probablement valut quelques bonnes notes s’il y avait eu un panel de juges brésiliens ou autres présents dans la salle qui n’en était pas vraiment une puisque nous étions à l’extérieur, elle avait faillit tout échapper. Dans un élan de maternité et de courage, Chantal avait voulu éviter le pire en lui rappelant tout cela en s’exclamant : Marilou, attention tu vas échapper ta… -- pis là, voilà que le fameux mot ne vient pas – je réalise alors le désarroi de ma blonde sans toutefois pouvoir l’aider parce que satané mot ne me vient pas plus. Je cherche, je cherche mais sans succès. Chantal cherche probablement encore plus que je ne le fais mais sans plus de succès. Après un temps interminable qui n’a dû durer en fait que quelques secondes, ce qui est sorti de sa bouche est : quiche. Ç’aurait pu être pire! La fin du mot était la même que celle du mot recherché dans le fond. Et comme il n’y a pas de faute dans les noms propres, je me dis que ça y était presque.

On en est donc à toujours à revenir à ce mot depuis ce temps chez nous. Un « running gag » si je peux me permettre. La quiche fait donc partie de notre vie familiale maintenant. Si jamais vous me rencontrez dans un couloir ou dans une rue et que je me mets à parler de quiche sans raison, ne vous posez pas trop de questions à mon sujet et tentez de voir plus large en imaginant qu’il est utilisé comme un « wild card » et vous comprendrez… peut-être mon état d’âme présent.

Dans le cabanon
J’ai quatre pneus sur huit d’habillés pour l’hiver. Je suis donc presque prêt pour l’hiver et toute la shnoutte qui l’accompagne.
Ma tuque et mes mitaines sont aussi proches, question pratique.
Les citrouilles nous attendent demain matin s’il n’y a pas trop de neige dans le champ.
Je suis en train d’essayer d’apprendre le fameux système de Jacques Martin. Je me dis que si je réussi, les riches joueurs professionnels devraient y arriver. C’est beau l’espoir.

mercredi 7 octobre 2009

Le grand décompte

1, 2, 3, je m’en vais au bois, 4, 5, 6… c’était quoi donc la fin de ce toune là? Qui chantait cela donc? Mireille Mathieu, la grande sœur de l’autre ou bien les Vilains Pingouins? Je ne me souviens plus très bien.

Que la nouvelle soit répandue tel le pollen au printemps dans les champs, les villes et partout dans mes voies nasales, l’automne est bel et bien arrivé! Les preuves sont toutes là qui nous épient avec un sourire en coin. Il fait encore noir lorsque mon gras et gracieux corps s’étire et veux – pas tout le temps – s’extirper du nid douillet qu’est le confortable lit qui a enveloppé ce voluptueux corps – toujours le même – qui est le mien pendant une nuit de sommeil réparateur. Au coucher de Marilou, on n’a plus besoin de lui faire croire que le soleil est « sur le bord » d’aller faire dodo parce qu’il est déjà presque endormi, le salaud. Le temps est plutôt gris, foncé même, assez pour que le véhicule moteur qui est le mien passe son temps les lumières allumées. Les vents d’automne qui dépeignent – pas mes cheveux quand même! – sont aussi arrivés. Il y a de moins en moins de gougounes – pas des gens mais ce qui peut servir de chaussures – dans le métro et ailleurs.

7, 8, 9, pour manger un œuf? 10, 11, 12, je m’éloigne de la pelouse. Ma mémoire me joue vraiment des tours. Ce n’était pas une chanson de filles, cela? Dites-moi oui quelqu’un que je me rassure en me disant que c’est normal que je ne m’en souvienne plus du tout?

Un autre signe que l’automne est revenu parmi nous c’est que nos Rouges ont perdus hier. Bon, ça n’arrive pas qu’à l’automne vous me direz mais comme la saison débute à l’automne, je crois que ça balance un peu. Une bizarre note au dossier toutefois pour me rappeler, le printemps venu, que les ptits nouveaux sont intéressants à voir aller. Bizarre encore mais il a fallut une défaite pour que tout le monde disent – dedans les hotlines en tout cas – qu’ils avaient finalement bien joués. Est-on devenus SM à ce point en ce qui concerne nos Glorieux et leur rendement? Moi et mes questionnements. Si la vieille garde ne peut me répondre à toutes ces questions, j’espère que la nouvelle le pourra. Ces jeunes malades ont toujours une réponse à tout. Pas toujours logique et brillante mais une réponse. J’attends donc vos réponses au 1-800… Faudrait pas capoter quand même!

13, 14, 15, quelque chose qui rime avec quinze. 16, 17, 18, j’ai mangé des huitres. Ça compte dans ma tête. Trop. Si la journée peut commencer, j’arrêterai ce décompte… peut-être. Je suis rendu à 106 et j’en ai encore au moins 360 à ajouter. Quelle journée qui s’annonce. Un compteur qui pourrait le faire à ma place? Tiens, c’est une idée cela!

Pour votre information, Marilou, 6 ans est maintenant responsable des absences en classe qu’elle m’a annoncé toute fière d’elle-même. Déjà des responsabilités à un si jeune âge. Je lui ai donc demandé candidement en quoi tout cela consistait. « Ben c’est facile papa, j’ai juste à mettre un carton bleu quand Ayoub est pas là! » Ben sur ma grande, facile comme tout. Aqui? Je lui ai donc demandé si elle avait besoin de mettre d’autres sortes de cartons pour les ceuzes qui sont là, genre? « oui, un jaune ou un vert! » Pourquoi un jaune ou un vert, y a-t-il des classifications ou des trucs dans ce style là que tu dois considérer? « Non, juste jaune ou vert », me dit-elle en me regardant comme si je venais de Mars. Déjà pas sur la même planète qu’elle et on n’a même pas de relation. Pauvre gars, je veux dire dans le futur. La vie est tellement simple à six ans. Je lui ai donc demandé si elle compilait des statistiques de quelque nature que ce soit à ce propos mais je ne crois pas finalement après avoir constaté encore une fois ce regard… absent ou venant d’ailleurs. J’en viens donc à la conclusion que Ayoub n’est pas là souvent et que dans le fond, ça n’a pas vraiment d’importance, pour Marilou en tout cas. Pour en revenir à la responsabilité toutefois, est-ce qu’on en est rendu au point où les profs délèguent à ce point? Ça doit être comme Hydro qui augmente ses tarifs en me faisant prendre les compteurs à leur place. Encore des questions.

Encore des chiffres! Ma voisine d’en face, je veux dire, le bureau voisin, vient de déclarer et tout haut à part de cela, « Si lundi on était le 5 et que hier on était le 6, aujourd’hui on doit être le 7, hein? Ça doit être un signe.

Faut que j’y repense.