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Des fois, vaut mieux l'écrire que de le subir. Confucius

lundi 22 août 2011

En route II

J’aurais dû écrire hier mais j’ai manqué un peu de courage. Pourvu que je ne manque pas trop de mémoire maintenant. Toujours avec la même et aussi dynamique équipe dont j’avais fait l’éloge dans la première étape de cette description.

Notre périple d’hier a donc débuté très tôt – 06h00 je trouve cela un peu tôt pour un dimanche – avant même la première messe locale! La caravane s’est donc élancée vers Notre-Dame-du-Lac, charmante municipalité située tout près de Cabano qui est elle-même située tout près des lignes du Nouveau-Brunswick. En résumé, nous n’avons pas eu de pluie… ce qui est en soi une excellente nouvelle pour ce qu’on fait. Après que la foule, que dis-je, la faune locale se soit tranquillement dissipée après l’événement, nous sommes repartis sur des chapeaux de roues. En fait, on était pas vraiment sur les fameux chapeaux puisqu’un cortège comme celui dans lequel je voyageais ne peut pas se permettre d’aller très rapidement mais comme j’avais une indescriptible envie de placer cette expression quelque part un de ces jours, je n’ai pas pu résister! Voilà, c’est fait, je peux me trouver un autre projet d’écriture.
Question de faire pratique, on a coupé par les terres – comme qu’on dit dedans les terres – pour se rendre à notre prochaine destination qui était Maria, toujours en Gaspésie même si je ne suis pas certain que notre origine l’était. Le fait de couper nous a fait voir un peu de pays dans le sens où le Nouveau-Brunswick étant une autre province canadienne, en tout cas, selon les cours de géographie que j’avais subis au cégep au siècle dernier. Les routes sont bien belles là-bas! On se croirait presque en Ontario tellement y a pas de bosse! Comparativement à la route que je subie actuellement à la sortie d’Amqui, ça ne se compare même pas. Mais je crois que je m’égare puisque je ne suis même pas rendu là  dans mon histoire.
Après cette courte incartade en Canada, on a traversé un pont qui nous a ramené en sol québécois avec tout ce que ça comporte, comme entre autres des routes maganées. Rassurez-vous public en délire, j’ai quand même entr’aperçu quelques cônes orange trainant çà et là en bord de route en Canada aussi. Un des collègues a même eu une autre idée du siècle en mentionnant que ce pourrait peut-être être payant de commercialiser de nouveaux types de chapeaux touristiques en forme de cônes pour les vendre aux touristes venus voir les indigènes que nous sommes. Je me dis que tant qu’à avoir des attrape-touristes du type nid-de-poule dans lesquels ils ne pourront peut-être jamais ressortir et qu’on soit pogné avec eux pour plus longtemps qu’un voyage d’agrément, on ferait peut-être mieux de vendre les fameux chapeaux pour financer les remplissages de nids-de-poule? Je suis encore dans les chapeaux moi? Des fois, je me pose des questions de même! Mais ça, vous le saviez, hein?
En arrivant à Maria, nous avons eu droit à la plus belle arc-en-ciel jamais vue… en tout cas par ma personne et les autres qui m’accompagnaient. C’était tout simplement hallucinant! L’arc-en-ciel était presque comme dans un « dessins animés ». Les couleurs en étaient tellement franches qu’on pouvait presque dire « c’est comme toutes les couleurs de l’arc-en-ciel! ». Difficilement définissable mais c’était vraiment beau. C’est tout ce que je peux dire à ce sujet et d’ailleurs, pour plus de détails, adressez-vous à mon agent!
Pour le souper, on est resté dans l’enceinte de l’auberge dans laquelle nous logions, soit l’Auberge du Marchand! Voilà, la plogue est faite. Évidemment que les fruits de mer étaient à l’honneur dans les assiettes des amis présents autour du festin. C’était tout simplement succulent. Pendant ce temps, le déluge faisait des siennes à l’extérieur pas très loin puisque j’ai dû m’étirer un peu pour glisser le rideau de plastique qui faisait office de mur sur la terrasse sur laquelle nous étions campés. Qu’à cela ne tienne! Mon « alma mater » et moi nous sommes remémorés de bons vieux souvenirs de notre passage à l’Université Laval. Peu importe que nous y soyons passé à des époques différentes, les souvenirs partagés et les professeurs rencontrés demeuraient sensiblement semblables et tout aussi agréables. Pendant la conversation, nous avons même eu droit à une légère coupure de courant qui ne nous a même pas empêché de continuer à placoter. Ah oui, l’alma mater en question c’est la vedette qui passe à la tivi de l’équipe dont je faisais la mention précédemment. La replacez-vous?
Le déluge s’est poursuivi une partie de la nuit. Au matin, le ciel persistait à nous tomber sur la tête comme le dirait n’importe lequel des gaulois, si irréductibles soient-ils, que je connais. Le travail devant se faire, nous l’avons donc fait en bon uniforme! Après notre partie de pêche –tellement nous étions mouillés – nous avons empaquetés tout le tintouin et sommes repartis avec notre petit bonheur en route pour Montréal.
J’en suis là pour le moment, on vient de passer Rimouski et le beau temps est de retour. Ça ne veut pas nécessairement dire que les souliers dans lesquels je suis parqué soit pour autant sèches. Si d’autres faits se présentent à moi d’ici à la maison, je reviendrai, sinon… ce sera la fin du récit.
OK, revenu au bercail et RAS pour Rien à signaler comme qui disent dedans les films d’action bien traduits pour le reste du trajet si ce n’est la légère prise de bec amicale entre le chauffeur et moi alors qu’il ne chauffait même pas!

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