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jeudi 10 janvier 2008

Une légère brise

Et puis? Comment avez-vous apprécié la brise d’hier? Ça dépeigne, hein? Ben, pas vraiment dans mon cas puisque mes trois cheveux sont difficilement dépeignables, vous direz!

Je crois toutefois avoir réussi l’exploit hier soir. En terminant mon article précédent hier, j’attendais pour m’envoler en direction de Montréal en partance (ça se dis-tu ce mot là ou ce n’est qu’un mot d’aéroport?) de Sept-Iles avec un arrêt à Québec. En attendant, j’étais un peu perplexe puisqu’à mesure que le temps passait, plusieurs vols étaient tout simplement annulés. Il faut dire que là-bas hier, ce n’était pas très beau. Après le verglas, la neige a débuté. Moi, je l’avais vu à partir de Natashquan un peu plus tôt. La vlimeuse m’avait suivie apparemment… À 16h00, il ne restait que le vol 8727 d’Air Canada encore actif et sans retard! À 16h45, on pouvait apercevoir au loin sur la piste puisque c’était impossible de voir quoique ce soit dans les airs, un avion qui s’approchait tranquillement. Un premier gain. Allait-il repartir? Le suspense, quel thrill!
Après un moment, on nous appelle. J’en reviens juste pas! Une autre victoire mais rien n’est encore gagné tant qu’on ne sera pas dans les airs.

Nous sommes ensuite dans l’avion lorsque je réalise que les gens sont un peu nerveux alentour. Il y a des soubresauts mais rien qui ne puisse être considéré comme majeur selon moi. Je ferme mon livre pour tenter d’observer un peu ce qui se passe. Je jette un coup d’œil à l’extérieur. Oups! On est encore au sol. Ça promet! Je suis optimiste. En fait, j’ai bien hâte d’arriver chez moi. Le voyage fut pénible à bien des égards et je suis prêt à accepter quelques turbulences pour arriver à mes fins.

Après un dégivrage en règle qui me semble interminable en termes de temps, les hélices démarrent. Cool! On décolle. C’est le cas de le dire puisque nous n’avons roulé que quelques pieds sur la piste contre le vent pour que les roues ne décollent comme par magie. En fermant les yeux, je peux facilement m’imaginer à bord d’un 4 roues sur une « trail » très mal aménagée. Ça brasse en TA…bourette! Le « blender » se calme un peu vers 15000 pieds. Enfin, assez pour ne pas que mon livre ne me fasse continuellement violence comme il le faisait un peu plus bas. La situation dure jusqu’à ce qu’on se mette à redescendre. Pour avoir voyagé pas mal en avion, je peux me permettre de mentionner que j’ai rarement vu une hôtesse de l’air nerveuse comme celle d’hier. À Québec, il ne neige plus mais c’est de la pluie en abondance. Et le vent? Toujours présent. On repart, même aventure, même combat! Ça se recalme encore rendu en haut. À la descente, une autre impression de « déjà-vu » comme dirait les anglos. J’ai quand même l’opportunité de pouvoir observer la métropole du haut des airs car le ciel est très clair. Au-dessus de chez moi, la maison est bel et bien à sa place. Je suis content. Tout près de l’atterrissage, je me demande toujours comment le pilote s’y prendra puisque de mon hublot je peux voir la piste. Ce n’est pas tout à fait normal même si je ne m’y connais pas beaucoup en aviation. Au toucher de la piste, le pilote donne un coup de roue digne de Schumaker et on se pose sans problème. Je suis presque impressionné. Mine de rien, je suis finalement arrivé à Montréal. Je suis presque heureux d’être la comme un codingue à attendre ma valise. Il y a de ces petits bonheurs des fois!

Voici un peu ce que fut mon venteux déplacement de la veille.

Salut là, Morphée m’attend avec impatience.

Alain

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