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Des fois, vaut mieux l'écrire que de le subir. Confucius

lundi 27 avril 2009

Quand on vient de Mars…

Chantal en était à remplir un sondage en fin de semaine provenant de la Commission Scolaire concernant les services offerts par L’école de notre 5 ans et trois quarts…

Les questions étaient assez basiques, du genre que j’aurais probablement pu répondre sans l’aide de Google, d’un dictionnaire ou d’une grammaire quelconque. Sauf que…

À une certaine question qui demandait le type de parents qu’on pouvait être, je me serais attendu à des choix du genre : Bons, Très bons ou même pas bons. Ce n’était pas vraiment ce qu’ils voulaient savoir car j’imagine qu’ils le savent qu’on est les meilleurs! À bons enfants, bons parents? Suis-je en train de vanter la famille au complet moi là? OK, ça suffit le bon parent, calmes-toi un peu. J’en reviens donc à mes moutons. Depuis plusieurs années qu’on entend l’expression « monoparental », on le sait. Ma blonde elle, elle le savait. Nous – ma blonde et moi – on est ce qu’on appelle des parents nucléaires. Oui oui, nucléaires! Me semble que ça fait martien. Peut-être dans le sens qu’ils ne s’en fait plus ou je ne sais trop mais dans mon livre à moi comme le dirait si gentiment notre ami Stan, me semble que ça fait… rares!

Ma blonde nucléaire et moi, tout brillant de radioactivité que j’étais avons donc complété ledit questionnaire, ma blonde avec un certain flegme digne des plus grands bretons et moi tout excité de cette nouvelle radioactivité qui m’habitait.

Juste de même, sans trop y penser, combien le savait à propos de la parenté nucléaire? Ne trichez surtout pas. J’aimerais seulement m’assurer que je n’étais pas seul dans mon vaisseau… nucléaire.

Voyage

Pour notre prochain périple, on sait maintenant les dates, comment on part, où on loge ainsi qu’une partie des activités qu’on tentera de faire pendant notre séjour. On a « booké » le spectacle du Cirque du soleil « Ô » hier. Pour moi, ce sera une première. J’ai beau demeurer à un jet de pierre – c’est beau, hein? – du Cirque depuis près de sept ans, je n’ai jamais eu le plaisir de les voir. Je passerai donc par Las Vegas pour les voir. Je me demande combien de petits québecois sont sur les shows de Vegas? Parce qu’il y en a plus d’un. Ma blonde m’a dit que c’est celui qu’elle voulait voir, alors ce doit être le meilleur! Ma blonde elle, elle est « Jetset »! Elle l’a déjà vu le Cirque. Depuis hier donc, je n’ai qu’une phrase en tête. Elle est tiré d’un long-métrage dont je ne me souviens plus du nom mais qui mettais en vedette un célèbre gaulois dont je ne me souviens plus du nom et dont l’acteur de soutien qui jamais remporté de titre se prénomme Obélix et qui est par-dessus tout mon idole. Dans le film, en tout cas dans la BD, à un certain moment le Centurion – je sens le début d’un concept ici – récompense un de ses légionnaires en l’envoyant au cirque et celui-ci de s’exclamer sans arrêt, en tout cas pendant quelques pages : « Je vais aller au cirque, je vais aller au cirque, je vais aller au cirque… » Dans le style assez fatigant. Tout cela pour dire que moi aussi je vais aller au cirque. Ça m’a fait du bien d’en parler.

Culture

Parlant de vocabulaire, mes asperges font des petits. À preuve que vous n’êtes pas seuls à lire mes extravagances, Lucie, pour ne pas la nommer, qui est très connu dans le monde du scrapbooking de ma blonde et de la planète Québec et qui est aussi un peu plus scientifique que la moyenne des ours parce qu’elle travaille dans le domaine des pharmaceutiques mais je ne la nommerai surtout pas même si je pourrais dire qu’elle est de lignée royale, m’est revenu sur les asperges en me parlant du mot « turion ». Elle m’a dit et je la cite puisque de toute façon, elle est déjà publique because elle s’est exprimé sur le blog comme tel :

- Ah vois-tu, moi c'est le turion qui me fascine cette fois-ci :)
- Et quand tu a cent turions, est-ce un centurion?

Je ne commenterai pas la deuxième de ses phrases puisque je ne connais pas exactement le nombre que peut contenir un paquet dans un élastique, qu’il soit bleu ou rouge… Elle m’a quand même forcé à ouvrir l’Antidote qui traîne sur mon bureau pour lui demander :

- Aie, salut mon Antidote de mes deux! Comment ça se passe de ton bord?
- Les nerfs ponpon, je suis en train d’ouvrir…
- Toujours est-il que je voudrais savoir la définition d’un mot, ça-te-tentes tu?
- Ouin ouin, je suis en train d’ouvrir.
- Je me demande si le fait de trouver un dictionnaire et de l’ouvrir pour trouver le mot me prendrait moins de temps.
- La veux-tu ta définition oui ou non?
- Un logiciel avec une attitude, non mais on n’arrête pas le progrès!
- C’est quoi ton mot le smatt?
- Euh, attends un peu…
- Ça valait la peine de me stresser!
- Essaies donc turion, espèce de toi!
- Turion?
- Oui me semble que c’est ce que je viens de te dire…
- Définition de turion,… nom masculinBourgeon souterrain ou à fleur de terre d’une plante vivace. Turion d’asperge.
- Ah oui? D’asperges, hein?
- Asperges ou turions?
- Oublie cela…
- On s’en reparle à la prochaine question?
- OK, bye là.

Moi et mes relations logicielles. Ça m’apprendra à surveiller un peu mieux mes fréquentations. Ma mère ne m’avait pourtant pas mis en garde contre les logiciels que je ne connais pas, juste les inconnus… humains. Faudrait que je prenne une note d’ajuster mon discours pour Marilou.

Truc du jour

J’avais déjà mentionné le fameux : « En avril, ne te découvre pas d’un fil ». Je me souviens aussi qu’il n’était pas tout à fait à propos parce qu’il faisait encore moins 158 degrés au moins à ce moment précis. Samedi, j’ai eu l’air un peu fou quand j’ai tenté d’expliquer tout cela à Marilou. Il faisait à peu près 25 degrés si ce n’est pas plus. On est toutefois vite retourné à un peu plus frais le lendemain. Anyway, un peu trop froid pour qu’une cinq ans et trois quarts puisse sortir à manches courtes et surtout, pas de collant! Essayez d’expliquer cela à une enfant qui cherche encore la différence précise le printemps et l’automne. Dorénavant chez nous, on ne peut plus s’exclamer du genre WOW, c’est l’été en plein mois d’avril parce qu’il fait 25 degrés. Il y a continuellement une paire d’yeux interrogateurs accompagnée d’une bouche questionneuse qui nous ramènent à la réalité en posant des questions du genre, « On es-tu l’été? » avec comme sous-entendu, « On remplis-tu la piscine, on manges-tu dehors ou que sais-je encore ? »

Ma vie et mes actes sont donc constamment surveillées, quand ce n’est pas ma fille, il y a « Big Brother » dont on a jamais vu la fraise mais dont on peut être certain qu’il nous surveille du haut des airs, soit via le NET ou même dans un hélicoptère.

Alain

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