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Des fois, vaut mieux l'écrire que de le subir. Confucius

jeudi 9 avril 2009

Un certain jeudi

Jeudi Saint aujourd’hui. La semaine se poursuit tranquillement et se termine d’ailleurs aujourd’hui. Quelle belle nouvelle! Un beau congé de quatre jours! On se souhaite un peu de soleil et pas trop de pluie. C’est Pâques quand même. Selon ma mère, Marilou devrait porter une tite robe soleil avec un chapeau de paille, voyez le genre! Si on est chanceux, peut-être qu’elle sortira avec pas de tuque. Pas certain toutefois.

Dans ma dernière chronique, il y a une catégorie que j’avais omise. Le troupeau. Le troupeau est constitué de toutes ces catégories en plus du reste du vrai monde qui s’agglutinent dans le gouffre du métro. La publicité dit qu’on est environ un million de personnes à le faire à tous les jours. C’est beaucoup de monde, je trouve. Si j’avais un tant soit peu de claustrophobie en moi, je pourrais me mettre à paniquer un peu. Je ne panique pas. Tout est cool. C’est important de le savoir, de pouvoir se le rappeler. Aujourd’hui donc, j’aimerais en profiter pour remercier les 999 999 autres citoyens – à quelques exceptions près – qui dévalent les escaliers comme moi soir et matin de le faire si civilement. C’est apprécié.

Ce n’est pas souvent que je fais des souhaits à un si grand nombre de personnes à la fois mais comme ça en valait le coup, j’en ai profité. Faire des souhaits! Ce n’est pas souvent que je le fais… dans les bons temps. J’ai quelques dates que je n’oublie pas comme la naissance de ma fille parce que j’y étais un peu. La fête de ma blonde même si elle préfèrerait parfois que je l’oublie. Mes parents car, heureusement ils ont fait cela à une dizaine de jours d’intervalle, ça me donne une petite chance. Mon frère parce que je n’en ai qu’un, probablement. Après cela, je dois me fier à un Outlook ou calendrier quelconque. Il ne faut donc pas que ma machine ne plante parce que je suis dans la shnoutte. En passant alain, n’oublie pas le rendez-vous de Marilou le 4 juin! Trop d’informations.

La mémoire est une faculté qui oublie, disent les savants penseurs et je ne peux qu’adhérer à cette secte. La mienne est comme « vive ». Pas dans le sens d’alerte mais plutôt informatique! J’ai l’impression que rendu au soir lorsque je mets le processeur à OFF pour le dodo, la mémoire se vide un peu. Pour faire de la place pour le jour prochain. Suis-je normal, docteur? Probablement pas mais qu’est-ce que la normalité aujourd’hui? Je vous le demande.

Parlant de mémoire, quelqu’un pourrait-il mettre dans la tête de nos Glorieux que la saison est pratiquement terminée et que, s’ils veulent de la danse du printemps, ils devraient commencer à y penser, genre là. Je dis cela de même en passant des fois qu’un de ces guerriers (sic) lise mon blog (re-sic) – ce n’est pas que je doute de la qualité de mes écrits mais plutôt des capacités de ces individus – puisqu’il est un peu écrit dans la langue de Molière plutôt dans celle de Brassepoire. Pas facile la vie d’anglo au village. Je ne plierai toutefois pas, j’insiste. Parlant de cynisme, ce midi je dévalais les allées souterraines du « plus long tunnel intérieur mondial de Montréal » selon Raymond (que je n’ai jamais nommé question de confidentialité) qui le dévalait à mes côtés et en passant en face de la boutique de La Capsule Sportive, on est entrés pour voir s’il n’y aurait pas des sacs bruns à l’effigie des Canadiens à vendre. Elle n’a pas très bien compris, je pense. Ça doit être une question de langue.

Section Culture

Après la fameuse tinette dont mon fraternel a longuement argumenté en ce qui a trait à la quantité et bien d’autres sujets, je propose maintenant la burette. Ma collègue vient à peine de s’informer de la définition de la burette. Je savais, de par mon passé religieux, qu’une burette était les tites bouteilles dans lesquelles il y avait de l’eau et du vin et que l’on devait trimballer jusqu’au prêtre au moment jugé opportun lors de la messe si l’on y faisait office de servant de messe. J’ai proposé ladite définition à ma collègue mais comme ça ne semblait pas faire son affaire, je me suis lancé. N’écoutant donc que mon courage et utilisant mon clavier et ma souris, je me suis donc empressé d’interroger antidote à ce sujet. Voici ce qu’il m’a dit de beau :

Flacon à goulot long et étroit. Burette d’un huilier.
Tube de verre muni d’un robinet à sa base. La burette du chimiste.
Récipient métallique muni d’un tube effilé, destiné au graissage de pièces mécaniques.
[LITURGIE] Petit récipient destiné à contenir les saintes huiles, ou l’eau et le vin de la messe.
Burettes : [Très familier] testicules.

Je le savais que je n’étais pas trop loin du but. Juste pas dans le bon domaine. Comme la chimie et la mécanique ne font pas tellement partie de mon répertoire, c’est normal. Pour ce qui est de la familiarité, jamais je n’aurais eu l’audace d’en user mais je promets que dorénavant, je surveillerai mes burettes plutôt que de les présenter à un prêtre!

Truc du jour (ou des deux jours)

Maintenant que j’ai commencé cela, certains m’en voudront si je ne poursuis pas, hein? De quoi je traiterais bien aujourd’hui? J’ai pensé aux mouchoirs dans le bout des bottes de la ptite mais c’est un peu trop banal. Comment détacher, pas un soulier, mais une tache de graisse mais comme je ne connais pas la réponse! OK, je l’ai! Et retenez-la bien parce que je ne la répéterai pas : « En avril, ne te découvre pas d’un fil! ». Ni même en mars d’ailleurs comme l’avaient déjà fait plusieurs d’entre vous parce que vous risquez de pogner une grippe ou un rhume parce que, moi, je n’ai toujours pas compris la différence entre les deux.

Sur ce, je souhaite aux 999 999 autres usagers du transport en commun quotidien de Montréal ainsi qu’à tous les autres qui ne l’utilisent pas parce qu’ils n’en ont pas besoin ou bedon qui ne demeurent tout simplement pas dans la région et qui l’attendent encore à l’épicerie de très joyeuses Pâques ou un bon congé tout court.

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