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mercredi 13 mai 2009

Sous le chaud soleil

Je buvais tranquillement un Latte Venti avec pas trop de mousse provenant de chez Starbuckssur la terrasse perdu dans mes pensées. Les gens allaient et venaient devant moi, profitant de la chaleur de notre Galarneau National qui refait surface peu à peu mais timidement, je dirais.

Quoi? Vous ne connaissez pas Galarneau? Trop jeune. Trop jeune pour vous rappeler la fameuse émission qu’on appelait « La couleur du temps » vers la fin des années ‘70. Cette émission était animée par nul autre que le regretté prof Lebrun. Il avait un accent « bien parlé » qu’il maitrisait très bien. Il nous parlait toujours de la Baie de James… Il était toujours là au début de la semaine. Vers la fin de la semaine, il était remplacé par un clown dont je ne me souviens plus trop du nom et que même Wikipédia ne peut me dire. Le fameux personnage était très opposé, au sens de l’image, au prof Lebrun. Il avait tendance à ne pas être trop sérieux. Il tirait toujours son marqueur en direction de la caméra en terminant. Oui, vous avez bien lu, il utilisait un marqueur et faisait des genres de barbeaux sur son tableau. C’était bien avant Météomédia et ses tableaux électroniques « tout fait d’avance ». Dans ce temps-là, pour paraphraser nos aïeux, les gens travaillaient pour vrai. Toujours est-il que le monsieur parlait du soleil en le prénommant Galarneau. C’était gentil comme tout. Je ne pourrais vous dire l’origine de tout cela mais en résumé, toutes les personnes de ma génération et de celles d’avant qui ont connu les bonnes années de télé-Métropole s’en souviendront probablement.

Pourquoi donc ai-je parlé de Galarneau? Ah oui, j’étais tranquillement sur la terrasse… Sauf qu’à un moment donné, il faut rentrer au travail et c’est probablement ce qui est la plus difficile tâche de la journée. J’y suis arrivé à force de beaucoup de volonté.

Ça m’a amené à un autre questionnement existentiel, qui en a lui-même provoqué une couple d’autres. Avez-vous déjà rencontré dans le métro des gens portant des verres fumés? Moi oui. Je ne comprends toujours pas l’idée. Me semble que ce doit être dangereux de se promener dans la pénombre double. Je veux dire, en plus que ce soit déjà assez sombre, ces derniers assombrissent le tout encore davantage avec leurs lunettes de vedette! Au soleil, à la limite, je peux comprendre. Je trouve difficile de parler avec quelqu’un quand je ne peux lui voir les yeux mais au soleil, c’est correct. En dedans, c’est juste plus bizarre.

Parlant de lunette de vedette, on se prépare fébrilement Chantal et moi pour notre voyage à Las Vegas. Je voudrais en parler et quelques personnes m’ont déjà demandé d’en parler sur ces ondes mais comme je n’y suis pas encore aller, il faudra attendre un peu.

@+

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