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Des fois, vaut mieux l'écrire que de le subir. Confucius

vendredi 1 mai 2009

Des yeux qui voient trop petits

J’étais à lire les instructions à propos d’une recette l’autre soir. Une succulente recette d’ailleurs, avant que je m’en mêle. Il a bien fallu quelques tentatives pour que j’arrive finalement à déchiffrer le truc. Faut dire que la fameuse recette était écrite en jaune sur un fond orange. Ça doit être une affaire de marketing. On dirait que les gens de marketing ne vivent pas toujours sur la même planète que l’ours moyen que je représente parfois. Il faut que ce soit beau, point final. C’est vendeur! Ça m’a peu à peu amené à penser à un autre truc. Cou donc, ces gens-là n’ont pas atteint l’âge respectable qui fait qu’on se retrouve souvent avec une paire de lunettes sur le bout du nez pour lire ou autre activité du genre.

J’en reviens donc à ma fameuse recette. Imaginez un peu de me voir tourner le truc dans tous les sens en pensant que la luminosité n’était pas adéquate, en tentant de m’allonger le bras pour arriver à le lire parce que les maudites lettres bougent ou ne sont pas claires.

Pour les habitués de la chronique avec plus d’ancienneté, vous sourirez probablement en lisant ceci puisque j’avais déjà placoter du fait que mon optimiste que je trouvais plutôt pessimiste lors de ma dernière visite pour l’état de mes charmants yeux m’avait gentiment parlé des foyers progressifs et que je l’avais moi-même renvoyé sur les roses parce que mon « je » n’était tout simplement pas prêt à cela. J’avais plutôt opté pour deux paires de lunettes, une pour tout le temps et l’autre pour lire. Je m’étais dit à l’époque. Pas de problème, je sortirai les lunettes de lecture le soir quand je lirai un peu, ce sera suffisant. Sachez que j’avais tort.

Travaillant dans un bureau, en face d’un ordinateur, j’utilise un peu plus souvent mes lunettes de lecture dans le cadre de mon travail. Mon principal problème se situe au moment où je me lève de mon poste, mais sans enlever lesdites lunettes. C’est un peu flou. Je dois avouer qu’après quelques pas, on s’habitue mais c’est probablement parce que je connais mes chemins. Vive les repères. Si je sors des sentiers battus toutefois, je ne suis pas tout à fait à l’aise. C’est généralement à ce moment que je les enlève du bout de mon nez pour réaliser que je n’ai pas mes autres lunettes avec moi. Ceux qui me connaissent un peu plus me diront, « Hey le smart, tu vois pareil sans tes lunettes ». Ce n’est effectivement pas comme si je n’y voyais rien mais je me dis que c’est quoi le point d’avoir des lunettes si je ne les ai pas avec moi lorsque je devrais les avoir en face des yeux. Encore questionnements.

J’ai déjà en tête certains de mes lecteurs ou lectrices qui sourient à la lecture de ces lignes. Riez tant que vous voulez, un jour viendra où autres non plus vous n’aurez plus le choix d’avoir vos châssis doubles à l’année comme mon humble personne ainsi que beaucoup d’autres de nos pairs.

Erratum
Ça a l’air – une collègue qui check la game mieux que moi – que les lignes cellulaires rentrent aussi sur la ligne orange entre Berri et Square-Victoria. Comme je descends à Berri le matin pour changer de ligne, je n’avais pu le vérifier. Dorénavant, avant d’affirmer de telles aberrations, je promets de peut-être m’informer auprès d’autorités compétentes.

Truc du jour avec des rimes qui riment en crime!!!
La nuit, tous les chats sont gris.
Lorsque le temps est gris lui aussi,
trainez un parapluie.

Culture
Si vous plantez vos plantes trop tôt en saison, vous risquez de les voir geler. Une année en Abitibi ma mère avait fait l’erreur de le faire avant la St-Jean-Baptiste et un matin on s’était levé pour constater qu’une mince couche de neige était venue s’étendre au sol pour nous faire un ptit coucou. Si c’est pas de la culture ça!

1 commentaire:

Tite fille a dit…

Premierement, caline que tu donnes pas le gout d'être vieux!! C'est vraiment découragent de lire ça avec mes super yeux de jeune de 23 ans!! A vous écoutez parler, vous les vieux, mes meilleurs années sont déja derrière moi. Pas surprenant qu'on est le plus haut taux de suicide en Amérique!!

Deuxièment, ça n'explique toujours pas pourquoi on a pas de réseau entre Montmorency et Berri-UQAM... Même quand je sort du métro à Laval, je dois attendre d'être rendue dehors avant de pouvoir utiliser mon cell. Pourquoi???

Troisièment, ahahhaahahhaha!! Quel poème poche! Une chance que tu n'as pas un blog de poésie! ;)

Bonne fin de semian Alain! À lundi!