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mardi 19 mai 2009

Las Vegas (première partie)

Comme on n’avait pas grand-chose sur le programme comme on dit pour le week-end, nous avions décidé de nous rendre à Las Vegas pour combler ces quelques vides. Ouf! Je dirais que c’est maintenant assez plein. Première précision, Chantal et moi ne sommes pas très « joueurs ». L’idée de ce voyage était très différente. Cela faisait un bout de temps que cette destination nous trottait dans la tête. Nous sommes donc partis de Montréal jeudi dernier avec un vol en direction de Denver qui décollait à 08h20. On avait une couple d’heures à attendre là-bas avant de reprendre un autre coucou jusqu’à Las Vegas. À Denver, il commencait à y avoir des montagnes au loin comme on n’a pas tellement l’habitude d’en voir par ici. Hautes, grandes et enneigées malgré l’arrivée timide de l’été dans ce coin-là aussi. Nous dirons plutôt un printemps… ordinaire.

À un certain moment en vol entre Denver et Las Vegas pendant que Chantal luttait fébrilement contre ses Gravol avalées à ses différents départs, je me suis penché vers son hublot pour vérifier que nous étions bien aux alentours des 35 000 pieds d’Altitude tel que mentionné précédemment par le machin qui se disait capitaine et qui avait tenté de cracher quelque chose dans son parloir. Nous étions bien, haut. Je ne saurais dire exactement à quelle altitude mais haut. Dans le bas toutefois, un phénomène m’a frappé. Pas de vert d’arbres ou de quelconque vertdure. C’était comme beige, je dirais plutôt sable comme couleur. Montagneux aussi par moment. Un genre de paysage qu’on ne voit pas souvent par ici. Rien à part le beige, pas d’agglomération ou de cités perdues. Rien. Ça doit être cela le désert! Retout à mon « Anne Robillard » et ses idées divines donc. Tout à coup, sortie de nulle part, voici la chose. « En 1855, des fermiers mormons s'installent alors que les Espagnols avaient déjà nommé le lieu « Las Vegas », ce qui signifie « les prairies » ou « les vallées fertiles », à cause de l'eau présente dans le sous-sol. » [1] Il fallait bien que je mette une citation ou une source quelconque officielle pour ajouter un peu de crédibilité à ces loufoques idées qui sont miennes.

La première image qui m’a frappée en sortant de l’avion vers 15h, heure locale, fut probablement en arrivant dans le terminal, tout de suite, simple comme cela, il y avait des machines à sous en plein milieu de la place. Le vice en pleine face de même, sans aucune gêne. Dire que chez nous ça prend des gants blancs pour toutes sortes de raisons et qu’on est même pas capable de pouvoir construire un Casino où il y a de la place, de la volonté et avec une pléiade de possibilités économiques alentours pour faire rouler une économie locale, disons pas très performante sans devoir demander la permission à tout un chacun pour finalement se la faire refuser parce que, moralement, ce n’est pas très bon pour l’être humain qui ne peut lui-même se contrôler et que l’on doit surveiller sans toutefois trop le faire pour ne pas le priver de ses droits. Fallait que je l’écrive. Je n’ai pas visité grand-chose à part les casinos de la place mais je suis certain qu’il y en a partout. Cette remarque sans justification est toutefois sujette à vérification de la part d’une autre source indépendante qui pourra ou non confirmer ou infirmer ces affirmations. Je m’égare.

L’aéroport n’est vraiment pas très loin de la ou du « strip ». Dépendamment du site ou du livre touristique que l’on consulte, le terme « strip » qui désigne la rue où se situent tous les casinos modernes de la place peut être utilisé soit au féminin ou au masculin. Une autre patente asexuée, une vraie grenouille !

Repérage

Après s’être débarrassé de nos bagages dans notre unité du Summer Bay Resort et s’être loué un magnifique véhicule moteur koréen et pas nécessairement dans cet ordre, nous sommes partis faire un peu de repérage sur la strip. Je l’utiliserai pour ma part au féminin parce que c’est comme cela que j’ai été habitué. Première constatation : tout est plus gros que nature là-bas. On ne parle pas d’hôtels de quelques centaines de chambres avec casinos attenant mais plutôt de complexes hôteliers de 5000 chambres avec casinos, concepts quelconque comme cirque ou zoo ainsi que centres commerciaux inclus pour s’y changer les idées. À force de rouler ainsi, la noirceur ou plus communément appelée là-bas « Black Nun » est apparue. Les lumières et néons sont aussi sortis de nulle part comme par enchantement. Il y en a de la lumière dans ce village. Tout est illuminé. Peut-être un peu trop. Il est très difficile de conduire le véhicule en regardant dans les airs, je trouve. Il pourrait faire quelque chose pour aider les touristes en ce sens. Pendant que j’essayais de conduire le cou tordu vers le haut, j’entendais la caméra de Chantal qui clique-cliquait sans arrêt. Petite parenthèse pour vous dire qu’à peine quelques clichés ont été pris durant ces quelques jours. De retour au bercail après un copieux souper, nous ne nous sommes pas couchés très tard. Et de un, on voulait se lever très tôt le lendemain pour notre visite au canyon et de deux, on n’en pouvait plus après cette virée de quelques milliers de kilomètres du jour.

Red Rock Canyon

Le lendemain matin, effectivement très tôt, parce qu’on arrivait plus à dormir, nous sommes partis vers le Red Rock Canyon. Comme nous ne passions en fait que deux jours au Nevada, il aurait été trop long de descendre vers le Grand Canyon – environ 6 heures d’auto – qui est situé dans l’Arizona. Le Red Rock Canyon était donc la destination toute indiquée pour satisfaire nos yeux et leurs caméras. Comment dire : de par ses couleurs éclatantes et son immensité infinie le petit Red Rock Canyon que nous avons visité nous a tout simplement éblouit. Comme environnement, il est constitué de montagnes de différentes couleurs parsemées de désert. Étonnamment, il y avait un peu de végétation. Comme Cahntal me l’a si bien mentionné : Dans le désert, on n’est pas supposé voir juste du sable? Bonne question Watson! Je lui ai donc répondu avec un air pratiquement condescendant et sur de moi que ce devait être le printemps et que comme la chaleur n’avait pas vraiment faite son apparition pour de bon – il devait faire environ 35 degrés ce matin-là – que la végétation n’était pas encore tout à fait morte de sécheresse. J’ai eu l’air crédible et je crois même que ça peut avoir un certain sens comme explication. Encore une fois, rien de scientifique et la ressemblance de certains personnages avec toute personne existante n’est que pure coincidence et spéculation de votre part. À propos de la faune, nous n’avons toutefois pas été gâtés. Il y a bien eu quelques tamias ou suisses si vous préférez qui nous ont frôlé les jambes, de discrets lézards lézardant au travers des touffes de buissons qui étaient supposés être morts mais comme c’était supposément le printemps, étaient encore présents et vivants. Deux « roadrunners » semblaient faire leurs emplettes au loin à un certain moment mais aucun coyote ne les poursuivait. C’est à peu près tout. Nous avons toutefois adoré ce court moment dans la nature névadienne.

Pour vous laisser sur votre faim et ne pas trop décourager vos pauvres yeux par la longueur de mes récits, je vous convie à la suite de cette aventure très prochainement, genre demain.

Bip! Bip!

1 commentaire:

Jass a dit…

Passionnant Watson !!! j'ai hate a demain vieille branche !