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Des fois, vaut mieux l'écrire que de le subir. Confucius

lundi 11 mai 2009

La mémoire est une faculté qui oublie

J’aurais donc dû!
C’est souvent ce que l’on se dit, genre, quand on pogne une congestion non-prévue sur l’autoroute. J’aurais donc dû prendre la sortie d’avant.

C’est ce que je me dis aujourd’hui en repensant à ma fin de semaine. J’aurais donc dû l’écrire avant aujourd’hui. Je pense que j’ai des problèmes avec ma mémoire. Je pense que j’aurais besoin d’un « defrag » Mon disque dur doit être plein de petites coupures de souvenirs que je devrais réassembler. Peut-être que j’arriverais à mieux me souvenir. Ça existe-tu un Norton pour le cerveau? Probablement que oui. Et probablement que je ne devrais pas l’écrire non plus. Tout d’un coup qu’on voudrait m’interner?

Je vais quand même essayer de relater les événements du week-end. Petit bémol toutefois, toute ressemblance avec quelqu’un que vous connaissez ou oubli de ma part concernant quelques détails que ce soit n’est que pure coïncidence.

Samedi

Au loin, j’entends l’appel du gentleman-citadin qui m’appelle. Après un copieux déjeuner, je propose à Marilou une sortie propre dans la cour pour m’aider dans mes travaux. Elle accepte à condition de pouvoir jouer, se balancer et faire n’importe quoi d’autre que de m’aider. En bon père, j’accepte ses conditions. Je m’arme donc de ma pelle pour affronter la tempête. En ouvrant la porte du garage, tel un soldat du futur, je réalise que je n’ai pas vraiment le bon outil. L’appel du gentleman-citadin que j’entendais plus tôt devait être autre chose qu’une souffleuse. Probablement une tondeuse. L’idée se précise lorsque Marilou se projette, telle une fusée, vers la cour en s’écriant : « Papa, il y a plein de merveilleux pissenlits ». Ça devait être pour cela que je sortais de la maison. Je vais aller faire un tour de repérage que je me dis. Effectivement, en plus d’être déjàa long, mon gazon est déjà parsemé de plusieurs machins jaunes! Personnellement, je trouve le pissenlit plutôt beau mais comme la norme, et surtout ma voisine, ne le trouvent pas, je constate immédiatement la coupure entre les deux terrains. Il y en a un tout vert et l’autre parsemée de jaune. Plus j’avance vers l’arrière, plus la jaunisse est présente. Et surtout, j’entends : « Papa, fais attention pour ne pas les écraser, on va faire un beau bouquet pour la fête des mères. » Ben oui! Comment expliquer à une cinq ans et trois quarts que les beaux pissenlits sont en fait des mauvaises herbes.

« Ok Marilou, fais un beau bouquet pour maman pendant que je trouve l’outil. Par outil, j’entends évidemment le fameux machin tellement glorifiée par sa publicité qui permet d’arracher ces fameux machins ainsi que leurs racines en un tour de main. Ça c’est la publicité qui le dit. En réalité, ce n’est pas si simple, mais bon. J’entame donc les recherches et phénomène très surprenant, je le retrouve presque immédiatement. Bonne nouvelle! Bonne ou mauvaise nouvelle? Si je l’ai, ça signifie que je devrai débuter la tâche. « Papa, je peux t’aider? » Je veux bien que tu m’aides ma grande. « Oui, mais on ne détruit pas les pissenlits, ok? Ils sont tellement mignons. » L’outil que tu veux utiliser est faite exprès pour cela Marilou. « On pourrait faire semblant que c’est un… fusil au laser! » Pas vraiment, continues ton bouquet ma belle. « Ok, mais ne les détruit pas tous. » Je vais faire attention.

Nous décidons donc de compartimenter le travail. Moi en avant et elle en arrière. Moi, ma poubelle et mon machin arracheur de pissenlits qui a un meilleur nom que cela nous avançons donc vers l’avant en quête de notre but : remplir la poubelle. Une autre tondeuse se fait entendre au loin. D’habitude, on en entend toute la fin de semaine. Je crois que ça se concentrera ce week-end parce que la flotte s’en vient. Ça me fait aussi penser que si je veux tondre ma merveilleuse surface gazonnée, je ne devrais pas trop tarder. Ça y est, je viens de me trouver une raison pour ne pas trop arracher de pissenlits. Je ne ferai donc qu’une partie du devant. Ah! Ça me rappelle le légionnaire qui nettoyait son plancher en disant : « Je frotte la première moitié de la première demi-dalle, je souffle un peu… » Je crois que c’était dans « Astérix le légionnaire », mon collègue Luc pourra probablement me corriger si je me trompe.

Je sors donc ma tondeuse électrique en espérant que son heure soit venue. Ce n’est pas que je ne veuille pas tondre ce beau gazon mais j’aimerais bien me doter d’une de ces tondeuses manuelles. Je me dis que tant qu’à pousser, je n’ai pas tellement besoin du fil qui me suit partout. J’ai déjà eu cet outil il y a quelques années dans une autre vie mais je crois que j’étais avant mon temps. Malheureusement, elle fonctionne encore. Je me mets donc à courir derrière elle pour terminer le tout le plus rapidement possible. La pluie s’en venant à grands pas. Si je me souviens bien, j’ai réussi à terminer avant la pluie.

Pas grand-chose de notable à signaler en après-midi si ce n’est que Marilou était invitée à une fête d’enfants, encore. Dire qu’il va falloir inviter tous les amis chez qui elle a été invitée lorsque viendra son tour. Heureusement, ça s’en vient et il reste un peu moins de temps pour d’autres partys ailleurs.

Marilou et moi avons tenté de faire le souper samedi soir pour Chantal. Fête des mères oblige. Et comme Marilou n’est pas encore capable de le faire seul, je l’ai aidé un peu. Chantal aussi d’ailleurs, heureusement.

Dimanche


Un brunch, un peu de commissions et pour fêter la fête des mères en grand, nous sommes débarqués chez Jonas pour le souper. Quand on dit qu’on n’y va pas de demi-mesure par chez nous, on est comme cela!

Voilà donc ce que ma mémoire m’a permis de me rappeler de ce week-end.

1 commentaire:

Valérie a dit…

Wow Jonas...c'est tellement de la haute gastronomie...surtout pour la fête des mères!

J'allais à ce resto souvent quand j'habitais plus proche! Ils font de la bien bonne pizza.