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dimanche 28 mars 2010

Printemps sucré

Aujourd'hui avait lieu – on ne l'avait pas vraiment planifié mais des fois les saisons nous imposent de ces fatalités – notre traditionnel pèlerinage sucré au pays de mon enfance. En gros, on est allé dans le coin de St-Eustache pour profiter des plaisirs des sucres… sur la neige! Il n'y a même plus de neige mais ils réussissent à s'en fabriquer apparemment. Aussi moderne qu'un centre de ski ce business!

Pour l'occasion, nous nous étions dirigés vers la cabane chez Lalande comme nous avions pu en profiter l'an dernier avec les amies du bureau qui n'étaient pas encore mes amies dans le temps vu qu'on ne se connaissait pas vraiment il y a un an. Le temps passe, je trouve. Déjà un an parmi vous! Il s'en est passé des choses depuis le temps!

Si je reviens à mon activité du jour – j'ai de la misère à focuser, ça doit être un signe de quelque chose – Il y avait du monde là-bas pour l'occasion ou à moins que ne fut pour notre visite, je ne saurais dire. Sur une table d'environ 50 places, ils nous ont cordé notre grande famille de 3. Heureusement, nous n'étions pas seuls. Il y avait une quinzaine de familles comme la nôtre à la même table. Que d'histoires! Passe-moi les cornichons ou bedon avez-vous du lait dans votre coin? Tout cela dans la joie et au son d'un chansonnier moderne qui pouvait se promener tout en chantant. Même qu'on l'entendait partout où il allait. Micro sans fil et cabane à sucre à chapeaux de cow-boys, quel mélange explosif!

Après le succulent repas que nous nous étions concoctés ma blonde et moi hier soir – Vol aux-vents aux asperges et canards confits avec légumes braisés accompagnés d'un exquis Hans Christoff – les beans, l'omelette, le jambon et les oreilles de christ trempant dans le sirop quasiment à l'érable semblaient un peu plus ordinaire. Mais comme la sortie est devenue « un incontournable familial », on se devait de le faire pour la postérité. On a bien rit. On s'est bien sucré le bec. La job est donc faite pour un an environ. Je suis certain qu'on va s'en ennuyé un peu d'ici là.

Prochaine étape familiale, la Pâque qui s'en vient dès la semaine prochaine, qui soit dit en passant mais ne le répétez surtout à personne ne sera que de 4 jours de travail. Yé!

Ah oui! J'ai aussi eu le temps de commencer à râteler mon gazon du printemps. Je dis bien commencer car en pleine job, mon râteau m'a lâché en craquant en plein milieu du manche. L'espace d'un instant, j'ai eu l'air d'un Bergeron à la ligne bleue en avantage numérique totalement désemparé parce que le « puck » ne s'est vraiment pas rendu au but et que le gars en face de lui après avoir momentanément eu vraiment peur pour ses parties a réouvert ses yeux qui s'étaient complètement fermés pour ne pas voir l'affrosité de la chose et tout à coup filer sur la rondelle qui était sortie de la zone et je ne vous dit pas la suite… Heureusement pour moi, le foin mort de l'hiver ainsi que tout ce qui peut se ramasser sur un gazon citadin n'a pu trop traverser la ligne bleue puisque je n'étais pas sur la glace. Heureusement… J'ai donc terminé l'avant du terrain avec un manche craqué et totalement plié en deux. Le devant étant fait, je peux dormir tranquille pour un bout de temps puisque les voisins pourront maintenant me traiter de bon voisin qui entretient bien son terrain. C'est rare que ça m'arrive mais là j'ai réussi à prendre de vitesse la voisine et son havre de paix de terrain. Je ne suis toutefois pas trop inquiet pour l'avance qu'elle a perdue dans la bataille puisque mes bons amis les pissenlits devraient se pointer dans un avenir assez rapproché. Elle, elle ne les aime pas et moi je les trouve sympathique. C'est ça la vie. De toute façon, je vous en reparle prochainement.

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