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Des fois, vaut mieux l'écrire que de le subir. Confucius

samedi 6 août 2011

De la grande visite!

Aujourd’hui, ma blonde et moi avions des plans. En fait, un plan mais globalement il était constitué de plusieurs sous-plans. J’imagine que vous me suivez.

Vendredi, soit hier pour être un peu plus précis dans le continuum espace-temps – comme l’aurait si bien dit Doc dans « Retour vers le futur 1, 2, 3 ou même 4 » je ne sais combien ils en ont fait de ces copies de films – nous nous étions retrouvés chez Botanix tout à fait par hasard. (sic) Ma blonde aime tellement cela! Dans ce temps-ci surtout, toutes les plantes sont en super spécial et ça nous permet d’essayer des affaires – je veux dire des plantes pas trop connues de nos personnes – qu’on n’oserait peut-être pas si c’était à plein prix. Nous sommes donc ressortis de là avec une douzaine et demie de plantes de toutes sortes. Je trouve qu’une douzaine et demie, c’est moins pire que 18, trouvez pas? OK, on est peut-être un peu excessif, je vous l’accorde. Mais on s’est bien dit en sortant du magasin : « OK, c’est la dernière fois de l’année… encore! »

Pour en revenir aux plans du jour, il fallait donc disposer le tout aujourd’hui et surtout tout mettre cela en terre. Marilou le savait et n’était pas tout à fait d’accord. Elle ne l’a pas exprimé mais on pouvait voir dans son attitude qu’elle trouverait le temps long en cette belle journée d’été.

Après avoir disposé tous les petits pots, nous nous sommes donc installés où il y avait de l’ombre pour commencer. Un des plans était de suivre l’ombre. Après tout, les plans, c’est fait pour être modifiés. Parlez-en à MS Project quand vous le verrez, il pourra vous le confirmer.

J’étais donc à tenter d’éliminer un espace supplémentaire de gazon potentiellement « full » pissenlits lorsque tout à coup, le téléphone qui dormait dans ma poche gauche se mit à sonner joyeusement. Voyons donc, me dis-je dans mon Ford intérieur. Qui cela peut-il être en ce beau samedi matin? En fait, ce ne sont pas exactement les mots qui sont sortis à ce moment précis mais vaut mieux la traduction libre que la réalité des fois aussi. Tiens, vous en parlerez à Éric Salvail lorsque vous le rencontrerez dans un cocktail! Toujours est-il que la fonction « Afficheur » de mon superbe appareil – qui fait toutes sortes de choses en plus de pouvoir téléphoner – me dit que c’est Julia, l’amie de Marilou qui doit tenter de la rejoindre. Bingo! Nous sommes sauvés! Bénis des dieux!

-          Oui bonjour Julia! Déclarai-je d’un ton qui ne laissait place à aucune hésitation.

-          Bonjour, j’aimerais parler à Marilou svp?

-          Bien sûr, je te la passe… Sur ces mots, j’ai habilement refilé l’appareil à Chantal qui s’est assurée de retrouver la progéniture en question.

Quelques minutes plus tard, Marilou et Chantal sont sorties de la maison. Marilou s’était changée, elle avait entre autres enfilé un magnifique sourire qu’elle avait dû trouver dans le fond d’un tiroir. Julia s’en venait et c’était le bonheur. Elle est allée s’asseoir dans les marches en avant pour attendre son amie. Je pelletais toujours dans l’espoir d’anéantir cette portion de pissenlits potentiels. Julia est arrivée à vélo quelques instants plus tard en compagnie de sa mère, Johanne. Johanne, qui soit dit en passant, suit un peu les aventures de Marilou et de nos plantes sur ces ondes. On a jasé un peu… J’ai lâché ma pelle, me suis essuyé le front question de montrer que je travaillais pas mal fort mais surtout parce que le ruissellement qui foisonnait sous ma casquette m’empêchait presque de penser. L’ombre, pour sa part, poursuivait sa route. Johanne voulait voir un peu les fleurs et en avoir une description détaillée. J’ai débuté en lui déclarant que celle-ci était jaune, l’autre bleue, mais elle n’a pas semblé apprécier mon art et s’est retournée vers Chantal qui avait d’autres points de vue à détailler avec elle. Elles m’ont ainsi abandonné sans mot dire. Je veux dire, pour moi, parce que ça papotait sur un méchant temps! J’ai repris ma pelle. Le temps a passé. Johanne est repartie. Le soleil est venu me taper sur l’épaule en me disant avec un clin d’œil que je n’ai pu vraiment voir étant donné l’éblouissement : Aie le smart, t’as pas fini ton coin et me voici! Je sais, je sais… que je lui ai répondu. J’ai tout de même terminé ledit coin, un peu plus tard que prévu selon la convention de l’ombre de Genève de 1978. On a arrosé et on a changé de place à la recherche d’autre ombre potentielle. On s’est contenté d’une semi-ombre parce qu’il n’y avait pas d’autres choses de disponibles à ce moment. Julia et Marilou semblait avoir un fun noir sous le gazebo, à l’ombre. On a continué à creuser… Le temps a encore passé et finalement, les 18 plantes sont maintenant en terre. J’ai bien dû dégager un autre 200 pieds carré de gazon. Nous vaincrons! Si vous pouviez voyager dans le temps, je vous dirais bien de le demander à Jules César pour le fun, mais comme il n’existe encore que dans les BD d’Astérix, on repassera!

Pierre – pas le premier des apôtres mais plutôt le père de Julia -  est venu récupérer sa fille en fin d’après-midi après probablement un marathon, dix kilomètres de nage et 60 de vélo. Lui, il est en forme! Pas mal plus que moi, en tout cas. C’est un genre de Iron-man-marathonien-cycliste-nageur-souriant, vous voyez le genre! Des fois, j’essaie de le suivre sur Facebook et je n’y arrive même pas! C’est tout dire!

Faudra bien à un certain moment que je précise ce qui s’est passé sur ce terrain cet été. D’aucuns voudront avoir des détails, c’est certain! Je vais essayer d’apprendre quelques noms et termes scientifiques et de vous raconter cela. Johanne doit déjà en savoir plus que moi à propos du projet suite à ses discussions avec Chantal. Je la suspecte de vouloir me tester en commentant un de mes billets un de ces jours! OK, je travaille là-dessus

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Merci pour la belle visite détaillée des plants !! Une chance que Chantal était là, sinon je serai restée sur ma faim. J'espère que la bière a été bonne. Lâche pas Alain, c'est merveilleux !!

Johanne

Albal a dit…

Tout le plaisir...

Merci à toi itoo!