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Des fois, vaut mieux l'écrire que de le subir. Confucius

lundi 6 octobre 2008

Le temps des roses

Depuis le 24 septembre que rien de nouveau ou d’excitant me trottait dans la tête. En fait, rien qui se publie parce que je dois avouer qu’il y en a eu des idées qui ont trotté dans cette tête depuis le temps. Il était donc plus que temps que je réveille ces doigts qui sommeillaient et paressaient paisiblement au gré du vent d’automne. Je me délie donc les muscles en guise d’introduction. Depuis le temps, j’ai eu droit à mon baptême de l’OPP, au tournoi de golf annuel de la shoppe ainsi que plusieurs autres petites aventures. Je ne voulais surtout pas manquer l’occasion de me prononcer une fois de plus sur le débat qui déchire actuellement le Canada tout entier à propos de la prochaine élection qui fera rage dans tous les comtés canayens lundi prochain, oups! mardi prochain. Bon, dans l’ordre ou le désordre? Question de vous mélanger un peu j’irai donc dans le désordre.

Golf

Pour mettre fin à ma saison de golf ou à peu près avait lieu le 27 septembre dernier le tournoi annuel de la shoppe pour laquelle je travaille et dont je tairai le nom question de protéger l’identité de certaines personnes qui risqueraient de se reconnaître mais qui soit dit en passant les personnages de ce feuilleton sont tout à fait fictifs et quiconque verrait une ressemblance perceptible ou pas avec la réalité se verra complètement dans le champ gauche puisque c’est absolument impossible que ce soit véridique. Ceci étant dit, le tournoi. Le plus gros défi à relever pour cette journée fut probablement pentdant toute la semaine le précédant, de vaincre la météo. Les prévisions n’étaient vraiment pas encourageantes. Il y a même eu des rumeurs à l’effet que quelques golfeurs émérites comme par exemple Raymond -- pour ne pas en nommer puisque ces personnages étant tout à fait fictifs…-- ne s’y pointeraient pas pour cause de pluie probable. Eh ben, Jean-Maurice comme le disait si bien son analyste du temps, il a su déjouer toutes les défensives et les savants calculs adverses et nous est arrivé vêtu de ses plus beaux atours. Comme le disaient si bien les meilleures commères sur le perron de l’église le dimanche matin au siècle dernier dans la plupart de nos villages québecois : « Il était sur son 31 notre beau Raymond! » Vous auriez dû le voir arriver avec son beau chapeau de cowboy Heineken, son T-shirt gris et ses jeans, mais noir donc ça ne compte pas vraiment selon lui. Dois-je vous rappeler que nous étions sur des allées de golf, probablement le sport le plus étiqueté que je connaisse après peut-être le polo pratiqué en Angleterre? Je tiens donc à féliciter Raymond pour son courage à faire tomber les barrières. Je te dis donc Raymond : Molson salue les vrais! En plus de Raymond, un autre intrus s’est aussi pointé. Les plus vieux d’entre vous se souviendront probablement d’un dénommé Galarneau qui était la vedette d’un téléroman appelé « La couleur du temps ». Ce Galarneau arrivait généralement après une couple de jours de pluie le lundi. Toujours est-il que le soleil s’est même pointé contre toute attente. Notre score d’équipe fut des plus satisfaisants quoique nous n’ayons jamais su le meilleur de la journée, l’événement étant d’abord et avant tout participatif mieux connu sous le vocable de mouvement coopératif comme dans Caisse Polaire. Molson ou Bud saluent donc aussi René, Pierre et Alain qui ont donné leur 110%. Un beau « A » pour l’effort car elle y était. Une petite mention aussi pour une autre collègue qui a travaillé très fort durant la journée et qui a été surnommée par son équipe : miss motte car elle a passé sa journée à courir après les mottes d’un certain Pierre qui la frappait assez « grasse » comme on dit quand le bâton passe un peu plus dans le gazon que directement en-dessous de la balle.

L’OPP et le Parti Vert

D’abord une précision, l’OPP ne signifie pas « Organisation des pays exportateurs de pétrole » mais plutôt l’organisme de participation des parents qui agit dans le cadre des activités scolaires d’une institution publique. En l’occurrence l’école où Marilou aime encore aller à tous les matins après plus d’un mois. Donc, il s’agit d’un groupe de parents bénévoles qui agit pour le bien des enfants fréquentant ladite institution. Bref, bien des plaisirs en perspective pour l’année qui vient. Je vous en reparlerai prochainement. Un indice : le recyclage! Parlant de recyclage, je voulais aussi parler du Parti Vert. Je me demandais si en votant Vert, on foutait simplement notre vote dans le composte ou bien que notre vote était recyclé en vote Conservateur, Libéral, Bloquiste ou Néo-démocrate. Je me demandais comme cela en passant. Il y a de ces questions importantes qu’il y a lieu de poser à la veille des élections et il me fait plaisir de poser les vraies questions pour vous tous et qu’ainsi vous soyez informés de façon plus qu’objective. Ça c’est du journalisme d’enquête. Le Devoir n’a qu’à aller se rhabiller.

Migration vers le nord

En fin de semaine en sortant dehors, j’ai entendu des sons familiers provenant des cieux. Un magnifique vol d’outardes survolait la métropole. En les observant plus à fond, j’ai réalisé une chose mais comme je n’en étais pas tout à fait certain, je me suis précipité vers mon véhicule moteur pour l’alimenter et ainsi vérifier la direction où s’en allaient les bipèdes en question. Après vérification électronique donc infaillible, je peux affirmer que ces cervelles de moineaux voguaient allègrement vers le nord. Je me suis donc informé dès ce matin à un vrai gars de terrain, un montréalais pure laine mais qui sort de son faubourg à l’occasion pour des excursions de pêche ou de chasse. Rien de violent mais quand même un peu plus réel que ma simple passion pour les oiseaux, avait donc sa théorie là-dessus. Claude donc, pour ne pas le nommer lui non plus afin de préserver son identité croit fermement que tout cela a un lien avec nos champs de maïs québecois et tout ce qu’on y retrouve à l’intérieur. Selon lui, les oiseaux voyageant vers le sud s’arrêtent fréquemment dans nos champs pour une halte « Mari ». D’où l’idée des beautés du nord au lieu des magnifiques plages du sud. C’est donc décidé! Mardi prochain, je vote Bernache!

Alors, n’oubliez pas d’exercer votre droit et bon vote à tous!

Bye là,

Alain

1 commentaire:

Anonymous a dit…

Le vote vert est t'il destiné au compost ? Quelle bonne question ! N'ayant pas de réponse et le doute étant semé, je m'abstiendrai donc de choisir ce parti et conserverai ma ligne de consuite ABC (anything but conservative).

Ciao !

Moi.