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mardi 8 juillet 2014

Chronique d’un campeur urbain - 2

Un campeur urbain a beau être un campeur, il est aussi urbain! Je veux dire, à un moment donné, un gars doit se ressourcer, reprendre contact avec l’urbain ou même, juste aller faire son lavage! Des fois aussi, la météo force le « camperus urbanus » à retraiter face à une puissance incommensurable qu’on appelle aussi la pluie.

C’est un peu dans cet esprit que nous sommes redescendus un peu plus au sud de de la cité de « cru-fait » ou Raw-done en phonétique ou Rawdon en bon vieux québecois. Quelques modifications à apporter au matériel, un peu de peaufinage, un peu de lavage, bref, retour à la maison-mère pour le nécessaire.

Une épicerie un peu spéciale

Tant qu’à être en ville et profiter du multiculturalisme, un peu absent en banlieue, ma blonde a eu comme idée d’aller faire un tour dedans une épicerie qui sort de l’ordinaire, genre un peu vietnamienne du nom de Kim Phat. Ne me demandez surtout pas de tenter de traduire dans mes mots, ça pourrait sortir tout croche, encore une fois. J’en avais déjà parlé quelque part, si ce n’est pas ici, c’est dans ma tête, mais bon, je voulais vous en glisser un mot ou douze. Premier détail, ça ne parle pas full français là-bas. Ni l’anglais d’ailleurs! Alors, comme dépaysement, c’est assez intéressant. D’ailleurs, juste en entrant, on peut sentir la différence!

Si je vous avoue que quand je vais chez IGA ou chez Métro, il y a certains fruits ou légumes dont j’ai besoin de la pancarte pour connaître le nom, seriez-vous surpris? Probablement pas, hein? Alors à cet endroit, ce qui est fascinant, c’est que même avec les pancartes, je ne me sentais pas toujours rassuré. Pour appuyer mes dires, j’ai inséré quelques portraits. Il n’y a pas juste dans les fruits et légumes où j’ai ressenti ce phénomène! Un peu partout, c’est la même chose. Les étiquettes sont différentes, dans le sens que, généralement, c’est écrit en – on va dire – asiatique, question de généraliser. Des fois, ils se risquent à tenter une traduction généralement fort douteuse, soit en anglais ou encore plus rarement en français. Quand ça arrive, la traduction est tellement bizz que ça n’aide pas du tout à la compréhension de la chose.

L’important c’est que ma blonde trippe toujours autant quand elle y passe. Elle prend un emballage entre ses mains, fait semblant de le lire, sourit un peu et souvent, le met dans le panier. Pour elle, c’est un peu moins de l’inconnu. Pas parce qu’elle sait lire l’étiquette mais plutôt parce que, souvent, c’est suite à une lecture dans ses découvertes qu’elle passe par là-bas.

Je suis convaincu que lors de notre passage, les amis de la place se sont amusés à se raconter leurs dernières sorties à l’intercom. D’habitude dans une épicerie, tu vas entendre quelque chose du genre : « Un commis d’épicerie est demandé dans les confitures » ou « Fruits et légumes, faites le 1 » du basic, quoi! C’était de toute beauté à entendre quand je suis passé. Il y en a une qui s’est mise à japper dans son affaire et pendant assez longtemps. J’ai fait semblant de l’écouter, l’air intéressé. Tout d’un coup qu’elle aurait dit un truc du genre « Le propriétaire d’une Dodge Journey rouge cerise – c’est vraiment le nom de sa couleur, ça fait pas très viril je trouve – veuillez déplacer votre véhicule svp! » Ben non, elle n’avait pas aussitôt terminé qu’une autre s’est mise à l’obstiner de la même façon. En tout cas, c’est ce que j’ai cru comprendre. J’ai cessé d’écouter à un certain moment en espérant que je ne serais pas remorqué à ma sortie.

Quelques portraits

Une autre sorte d'haricots

Des anguilles... live!

Un genre d'aubergines, mais thai et surtout blanc

de belles pattes de canards




























































C’est donc ben donc beau la grand ville!


J’abrège parce que je me suis fait dire que j’écrivais trop long! Je vous raconte donc la suite dans un prochain tantôt!

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