Une visite à l’intérieur des
« Eastern Townships »
De retour dedans la campagne profonde. On s’entend, pas si
profonde que cela même si je n’avais jamais entendu le nom de ce village avant
qu’on y trouve le camping qu’on cherchait. Je vous donne un indice, nous
logeons présentement, même si quand je posterai ceci, on y sera peut-être plus,
puisque je blogue présentement sans filet, euh je voulais plutôt dire sans les
zinternets. À froid sans aucune aide du monde extérieur. Pas facile, mais je
crois pouvoir y arriver. On parle ici d’expérience. Un plus jeune ne pourrait
peut-être même pas y arriver. Ah oui, j’étais supposé écrire le nom du camping
et j’ai oublié de l’écrire tellement j’ai erré dans ma phrase. Le nom du
camping est : Camping de Compton! Compton est situé non loin de Coaticook,
qui est elle-même apparenté à la crème glacée et tous les produits laitiers du
même nom. Faudrait bien que j’en reparle – doit-on dire réécrire lorsqu’on
blogue étant donné que, à part dedans ma tête, il n’y a pas vraiment de voix
qui sort, même si à l’occasion, je souris de ce que je dis pour l’écrire…
Question existentielle… encore! – de cette fameuse crème glacée que j’ai mangé
cet après-midi. Je n’ai pas vraiment l’habitude de prendre de la dure, mais
plutôt une coupe glacée à la molle avec pas trop de crème à glace et beaucoup
de hot fudge. Pour vous dire, du temps que je travaillais dans un bar laitier
au siècle dernier pour payer mes frais de subsistance de pauvre étudiant qui
n’avais même pas de carré rouge sur qui compter…, bref, mon boss de l’époque
devait me trouver très rentable! Aujourd’hui donc, Chantal me fait remarquer
pendant qu’on attend notre tour qu’il y a une saveur à la tire et au sucre
d’érable. Je l’essaie! WOW!!! C’était vraiment bon! Mais bon, je ne devais pas
traiter de cela aujourd’hui!
Une pêche en ville
Le plan de match du jour était de se rendre à l’étang
Baldwin, une pisciculture dans les « parcs découvertes », genre! On
avait espoir de faire découvrir à notre nouvelle 11 ans, parce qu’en plus, on
célébrait sa fête, le sport de la pêche. La pêche, faut le dire vite parce que,
pour un ex-ancien pêcheur – ATTENTION, j’ai bien écris pêcheur et non pécheur,
alors, cessez immédiatement ces pensées qui seraient probablement non-admises
dans un couvent, genre! – la pêche est normalement un peu plus compliquée ou
sportive que ce que j’ai eu l’occasion de voir aujourd’hui. De mon temps, non
seulement, il fallait s’expatrier au plus profond des confins de la province,
mais on pouvait travailler pendant des heures pour arriver à nos fins. Je pense
que Marilou aurait pu tremper sa ligne dans l’eau aujourd’hui, sans même rien y
mettre dessus pour appâter, que les truites auraient mordu! Quand même! Pour
lui montrer de la bonne façon, j’ai pris le temps d’appâter correctement avec un
bon gros ver de terre – qui bougeait encore en se tortillant sur
l’hameçon! J’ai tenté de lui montrer
comment lancer sa ligne, mais sur le gazon, question de ne pas attraper un
poisson au vol, genre. Je lui ai alors tendu ladite ligne et elle m’a regardé
avec sa face en point d’interrogation majuscule, en voulant dire :Hey, le
smart, le referais-tu au super ralenti, comme à la Soirée du hockey le samedi
soir avec Pierre qui fais la description détaillée pour que je puisse
comprendre, je n’ai que 11 ans, moi, papa! Je lui ai donc offert de faire son
premier lancer, chose qu’elle a acceptée avec une grande joie. J’étais un peu
rouillé mais quand même, le plomb et son grément se sont retrouvés quelque part
dans le faux lac. Je crois que je n’avais pas eu le temps de remettre la ligne à
Marilou que la truite était déjà accrochée! Marilou a manœuvré comme une
championne pour la ramener à bon port. Elle s’est agrippée à deux mains et en
un coup sec, la truite se retrouvait directement sur le sol. Je me demande qui
était la plus excitée entre Marilou et la truite – on ne lui a pas donné de
nom. Tel un guerrier, j’ai pris la truite de ma main droite en gardant la
gauche pour tenter de récupérer l’hameçon qui se trouvait quelque part entre
les intestins et la queue et j’exagère à peine! J’ai travaillé fort et au bout
d’un moment, après que le filament se soit défait de l’hameçon, que ladite
hameçon se soit complètement tordu, j’ai réussi à la retirer. Il n’était
évidemment plus question de remettre la pauvre bestiole à l’eau après cette
épreuve. Elle était du genre KO, pire que Rocky après son combat contre le
russe, que John à la fin de « Die Hard » ou même que Jack Bauer à la
fin d’un 24 heures chèrement vendu! Bref, elle n’en menait pas large! Un beau
spécimen quand même! Environ 7 pouces, oups 18 centimètres environ.
Nous avons donc répété les étapes précédentes, telles celles
dans un mode d’emploi de IKEA jusqu’à l’étape du lancer que Marilou a cette
fois tenté et qui a amerri à environ un mètre – si je pouvais utiliser le
système anglais, je pourrais peut-être même diminuer la distance effective – du
bord du lac. Je me suis alors dit qu’on pourrait reprendre le tout, mais je
m’étais gourré puisqu’une de ces truites était déjà accrochée. Même phénomène
pour la suite des choses ainsi que pour la suivante. Nous avions donc pêché
notre diner en quelques instants seulement. J’ai bien mentionné diner parce qu’après
la prise de ces merveilleux trophées, un préposé à l’évidage de poissons est
installé à la table et effectue gentiment le travail d’évidage en quelques
instants. La médame qui a fait le travail nous a remis le tout dans un beau
plateau et il ne nous restait qu’à se rendre au BBQ où nous attendait l’huile,
les assaisonnements et tout le ti-kit nécessaire à la cuisson, assiettes et
ustensiles incluses. Même la recette était inscrite sur une feuille plastifié
en dessous du gazebo aménagé. 20 minutes plus tard, nous dégustions notre
festin – petit quand même – mais festin que nous avions concocté de la prise à
la cuisson presque. Je vous dis qu'avec une tite frette, mes trois bouchées de
truite furent des plus exquises. Un endroit à retenir, donc! À voir sur http://www.decouvertenature.qc.ca/
Vous comprendrez que dans le titre, le petit "a" signifie qu'il y aura une suite... je suis au clavier à y travailler!
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