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lundi 21 juillet 2014

Chronique d’un campeur urbain - 5a

Une visite à l’intérieur des « Eastern Townships »

De retour dedans la campagne profonde. On s’entend, pas si profonde que cela même si je n’avais jamais entendu le nom de ce village avant qu’on y trouve le camping qu’on cherchait. Je vous donne un indice, nous logeons présentement, même si quand je posterai ceci, on y sera peut-être plus, puisque je blogue présentement sans filet, euh je voulais plutôt dire sans les zinternets. À froid sans aucune aide du monde extérieur. Pas facile, mais je crois pouvoir y arriver. On parle ici d’expérience. Un plus jeune ne pourrait peut-être même pas y arriver. Ah oui, j’étais supposé écrire le nom du camping et j’ai oublié de l’écrire tellement j’ai erré dans ma phrase. Le nom du camping est : Camping de Compton! Compton est situé non loin de Coaticook, qui est elle-même apparenté à la crème glacée et tous les produits laitiers du même nom. Faudrait bien que j’en reparle – doit-on dire réécrire lorsqu’on blogue étant donné que, à part dedans ma tête, il n’y a pas vraiment de voix qui sort, même si à l’occasion, je souris de ce que je dis pour l’écrire… Question existentielle… encore! – de cette fameuse crème glacée que j’ai mangé cet après-midi. Je n’ai pas vraiment l’habitude de prendre de la dure, mais plutôt une coupe glacée à la molle avec pas trop de crème à glace et beaucoup de hot fudge. Pour vous dire, du temps que je travaillais dans un bar laitier au siècle dernier pour payer mes frais de subsistance de pauvre étudiant qui n’avais même pas de carré rouge sur qui compter…, bref, mon boss de l’époque devait me trouver très rentable! Aujourd’hui donc, Chantal me fait remarquer pendant qu’on attend notre tour qu’il y a une saveur à la tire et au sucre d’érable. Je l’essaie! WOW!!! C’était vraiment bon! Mais bon, je ne devais pas traiter de cela aujourd’hui!

Une pêche en ville

Le plan de match du jour était de se rendre à l’étang Baldwin, une pisciculture dans les « parcs découvertes », genre! On avait espoir de faire découvrir à notre nouvelle 11 ans, parce qu’en plus, on célébrait sa fête, le sport de la pêche. La pêche, faut le dire vite parce que, pour un ex-ancien pêcheur – ATTENTION, j’ai bien écris pêcheur et non pécheur, alors, cessez immédiatement ces pensées qui seraient probablement non-admises dans un couvent, genre! – la pêche est normalement un peu plus compliquée ou sportive que ce que j’ai eu l’occasion de voir aujourd’hui. De mon temps, non seulement, il fallait s’expatrier au plus profond des confins de la province, mais on pouvait travailler pendant des heures pour arriver à nos fins. Je pense que Marilou aurait pu tremper sa ligne dans l’eau aujourd’hui, sans même rien y mettre dessus pour appâter, que les truites auraient mordu! Quand même! Pour lui montrer de la bonne façon, j’ai pris le temps d’appâter correctement avec un bon gros ver de terre – qui bougeait encore en se tortillant sur l’hameçon!  J’ai tenté de lui montrer comment lancer sa ligne, mais sur le gazon, question de ne pas attraper un poisson au vol, genre. Je lui ai alors tendu ladite ligne et elle m’a regardé avec sa face en point d’interrogation majuscule, en voulant dire :Hey, le smart, le referais-tu au super ralenti, comme à la Soirée du hockey le samedi soir avec Pierre qui fais la description détaillée pour que je puisse comprendre, je n’ai que 11 ans, moi, papa! Je lui ai donc offert de faire son premier lancer, chose qu’elle a acceptée avec une grande joie. J’étais un peu rouillé mais quand même, le plomb et son grément se sont retrouvés quelque part dans le faux lac. Je crois que je n’avais pas eu le temps de remettre la ligne à Marilou que la truite était déjà accrochée! Marilou a manœuvré comme une championne pour la ramener à bon port. Elle s’est agrippée à deux mains et en un coup sec, la truite se retrouvait directement sur le sol. Je me demande qui était la plus excitée entre Marilou et la truite – on ne lui a pas donné de nom. Tel un guerrier, j’ai pris la truite de ma main droite en gardant la gauche pour tenter de récupérer l’hameçon qui se trouvait quelque part entre les intestins et la queue et j’exagère à peine! J’ai travaillé fort et au bout d’un moment, après que le filament se soit défait de l’hameçon, que ladite hameçon se soit complètement tordu, j’ai réussi à la retirer. Il n’était évidemment plus question de remettre la pauvre bestiole à l’eau après cette épreuve. Elle était du genre KO, pire que Rocky après son combat contre le russe, que John à la fin de « Die Hard » ou même que Jack Bauer à la fin d’un 24 heures chèrement vendu! Bref, elle n’en menait pas large! Un beau spécimen quand même! Environ 7 pouces, oups 18 centimètres environ.

Nous avons donc répété les étapes précédentes, telles celles dans un mode d’emploi de IKEA jusqu’à l’étape du lancer que Marilou a cette fois tenté et qui a amerri à environ un mètre – si je pouvais utiliser le système anglais, je pourrais peut-être même diminuer la distance effective – du bord du lac. Je me suis alors dit qu’on pourrait reprendre le tout, mais je m’étais gourré puisqu’une de ces truites était déjà accrochée. Même phénomène pour la suite des choses ainsi que pour la suivante. Nous avions donc pêché notre diner en quelques instants seulement. J’ai bien mentionné diner parce qu’après la prise de ces merveilleux trophées, un préposé à l’évidage de poissons est installé à la table et effectue gentiment le travail d’évidage en quelques instants. La médame qui a fait le travail nous a remis le tout dans un beau plateau et il ne nous restait qu’à se rendre au BBQ où nous attendait l’huile, les assaisonnements et tout le ti-kit nécessaire à la cuisson, assiettes et ustensiles incluses. Même la recette était inscrite sur une feuille plastifié en dessous du gazebo aménagé. 20 minutes plus tard, nous dégustions notre festin – petit quand même – mais festin que nous avions concocté de la prise à la cuisson presque. Je vous dis qu'avec une tite frette, mes trois bouchées de truite furent des plus exquises. Un endroit à retenir, donc! À voir sur http://www.decouvertenature.qc.ca/


Vous comprendrez que dans le titre, le petit "a" signifie qu'il y aura une suite... je suis au clavier à y travailler!



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