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Des fois, vaut mieux l'écrire que de le subir. Confucius

dimanche 9 septembre 2007

Récit de voyage lointain

Salut,

Pour les mordus de voyages exotiques, voici comment s'est déroulé mon escapade vers le nord ce soir.

18:30 : Départ de la maison. Gros bisous aux deux femmes de ma vie. Je suis un peu nerveux. Qui sait si je pourrai revenir?

19:00 : Arrivée à l’aéroport. Le stationnement « cheap » est à 16$ par jour. Un peu cher, non? Même pas au Centre-ville et même tarif et peut-être même un peu plus.

19:10 : L’enregistrement se fait via un guichet. Fini le temps ou on pouvait parler à quelqu’un! Oui, mais ma valise, je vous la refile comment? Par la fente de la carte de crédit? Pas évident. Enfin, vive le progrès et on verra bien. Ladite machine me reconnaît et me demande combien de valises je veux enregistrer. Je ne suis même pas capable de le faire avec mon nouveau DVD recorder encore et il faudrait que j’enregistre une valise? Quelle aventure! Une gentille madame tout de bleu vêtue avec une affreuse cravate ou foulard rouge s’approche de moi en constatant que je prle avec le guichet. Peut-être se cherche-t-elle un ami? Non, elle travaille pour Air Canada et m’informe de tous mes droits. Je n’ai pas les mains menottées et elles ne sont pas dans le dos, rassurez-vous. C’est maintenant fait. La file d’attente suivante maintenant. Je crois que quelqu’un va maintenant daigner me parler. C’est qu’ils la veulent vraiment cette foutue valise! Je n’ai pas collé le « sticker » correctement qu’il me dit dans un français digne de Taronto. On recolle le tout ensemble. Il semble s’inquiéter… de ma valise. Ça passera qu’il me dit finalement. J’ai de moins en moins confiance. Prochaine étape; une autre file d’attente.

19:25 : Passage à la sécurité. Là où on doit vider le contenu des valises qu’on garde, le mélanger dans un bacc à vaisselles avec nos souliers et notre ti change. Tout se passe relativement bien. Pas de problème avec l’ordi, le projecteur, la caméra, le CPAP. Mais ma petite bouteille d’eau pour le CPAP c’est trop! Elle ne passe pas, mais pas pentoute. Méchant racket que je trouve mais je n’en parle pas trop. J’aurais donc dû y penser. Je passe finalement à travers. Je me rhabille, la ceinture, les souliers, le jacket. Ils ne m’ont pas fait enlever mes bobettes, fiou!!!

20:00 : J’arrive à ma porte d’embarquement. Je prends quelques notes à défaut de prendre une bière à l’unique bar du milieu de la place et déjà pleins de monde, soit quatre personnes emplissant les quatre places disponibles. J’attends maintenant l’embarquement qui devrait débuter selon mon ptit cartron vers 20H20.

20:29 : On nous appelle pour l'embarquement. Un peu de retard en perspective! Le troupeau s'engouffre donc peu à peu dans l'antre du dragon de feu. (L'avion avait du jaune et du vert dessus, pas de farce!). Je trouve mon siège, le 3D dans l'allée dans lequel je me dépêche de m'éfouairer en espérant que je n'aurai pas de voisin qui va prendre de la place, jaser et placoter pour m'empêcher de lire mon James Patterson.

20:31 : Le voisin que je ne voulais pas arrive. Il porte des bermudas et a l'air tellement heureux de trouver un voisin pour jaser.

20:35 : pendant que Bermudas continue à me raconter sa vie, notre hôtesse, Stacey nous crache quelque chose à travers son micro qui fonctionne toujours aussi bien. Je réussis à comprendre dans la partie anglophone de son message que nous partirons bientôt et que nous volerons à une altitude de 20 000 pieds pendant une heure vingt-sept minutes. Non mais, Who cares que nous serons à 20 000 pieds? Au fait, pourquoi se font-ils toujours une fierté de nous dire à quelle hauteur nous volerons? Pour qu'on s'imagine mieux à quelle vitesse nous nous écraserons si jamais ça va mal? Que de questions.

20:49 : Stacey se la ferme et se dépêche de la boucler et nous voilà partis. Décollage avec 5 minutes d'avance. Bermudas jase toujours malgré le fait que j'aie commencer à regarder avec attention mon livre.

20:5? : Je n'ai plus l'heure mais Stacey vient de se lever pour nous préparer de magnifiques "appetizers" de toutes sortes de forme et pratiquement pas mangeables mais qu'on mange quand même pour passer un peu de temps. Bermudas semble faire dodo.

22:15 : à peu près, Stacey tente de nous informer de fermer tout ce qui est électronique car nous atterrirons très bientôt en zone abitibienne. Remonter tout ce qui est bas et ne faites pas trop le saut et tout le pataclan. Bermudas ouvre un oeil. Je remet les deux miens dans mon livre car Alex semble dans un autre pétrin duquel il se ressortira probablement mais vaut mieux ne pas le perdre de vue.

22:20 : Je fais un CR... de saut . Nous venons d'atterrir et je l'avais déjà oublier tellement j'étais ensorcelé par le récit de James et de son héroïque Alex. Stacey nous recrache un genre de message qu'elle a appris par coeur et qu'elle se dépêche de débiter pour ne pas l'oublier. En résumé, il fait frette et il mouille. Je détache ma ceinture quelques secondes avant que la lumière ne s'allume et Stacey me jette un look dont je ne suis pas prêt d'oublier. Mais comme je disais un peu plus tôt : Who cares? En marchant vers l'aéroport, Bermudas me demande comment je me rend en ville. En taxi que je lui dis, sur de moi. Il m'offre un lift parce qu'il s'est loué un char. Bof, OK! que je lui réponds. Après ce que je viens de lire dans mon thriller policier du moment, je réalise que je suis peut-être en danger. Aucun problème, on jase de Jean et de ses ponts qui tombent, de la pluie et du beau temps et il me dépose directement à l'entrée de mon hôtel.

22:50 : La madame à la réception est tout sourire. Je crois que son shift achève.Elle jase. Pourtant, je ne vois pas de bermudas à l'horizon. Peut-être est-ce un déguisement et qu'elle fait tout de même parti de ladite famille. Je réussi à m'en sortir et après les formalités d'usage, je monte à ma chambre.

23:25 : Je m'installe au clavier pour vous raconter ce qui précède. Et je songe tranquillement pas vite à me glisser sous les draps et aller rejoindre Morphée pis toute sa gang de rêveurs.

Bonne nuit et bonne journée du lundi,

Alain (en Abitibi)

2 commentaires:

Anonymous a dit…

Tu as dû enlever tes souliers pour aller en Abitibi ? Mais, est-ce qu'il y a des terroristes qui vont en Abitibi ?

alain a dit…

test