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mercredi 9 mars 2011

Environ 5587,4 kilomètres plus tard

Aussi bien régler le cas immédiatement. Dernièrement – durant la semaine de relâche, semaine dans laquelle je me demande toujours qui fait relâche puisque me semble que dans mon temps quand j'ai eu des relâches c'était à l'Université, bon OK, un peu au Cégep mais ça, ça ne compte pas parce que le Cégep… Faudrait bien que je reparle dans ces lignes un de ces jours de mon expérience au cégep, je veux dire quand j'y suis allé en tant qu'étudiant parce qu'en tant que prof, ce fut une toute autre histoire… je m'écarte déjà de mon sujet principal et je n'ai même pas terminé mon introduction, je part fort – , ma blonde – je sais, je devrais dire ma conjointe mais je trouve que ça fait vieux et étant donné mon très jeune âge, je n'arrive tout simplement pas à m'y faire – Chantal, ma fille Marilou et moi sommes allés en Floride. En auto. Je dirais 28-29 heures d'auto pour les statisticiens que ça pourrait intéresser. Une expérience… peu banale si je peux me permettre un qualificatif pour le moins approprié.

On s'était préparé pour le pire, la guerre, quoi! Personnellement, je me demandais bien comment réagirais notre 7 ans et demie de Marilou à une si longue attente. Chantal pour sa part, avait pleinement confiance aux capacités de notre rejetonne. Je pense que je viens d'inventer un mot. Un rejeton, une rejetonne??? Pas certain de celui-ci. Enfin… Les ordinateurs, les iPod, la DS, les cahiers à colorier et à bricoler, les différents formats de livres, les toutous et les poupées faisaient donc partie des essentiels pour ledit voyage. L'idée était de s'assurer que Marilou ne manquerait de rien pour s'occuper. Pour résumer le comportement de notre fille, je dirais qu'elle a très bien fait cela. Elle a aussi dormi quelques heures qui lui ont permis de passer plein de temps sans trop s'en rendre compte.

Notre périple nous a donc permis de nous promener dans différents états et provinces. En partant du Québec, nous nous sommes dirigés un peu vers l'ouest en Ontario pour traverser aux Mille-Iles dans l'état de New York. Il y a encore plein de neige chez ces voisins immédiats du sud. Rendus en Pennsylvanie, cette chose blanche commence à se faire plus rare et c'est le début de l'espoir même s'il ne fait toujours pas très chaud. Viennent après le Maryland – je ne sais trop ce qu'il fait là d'ailleurs – ainsi que la Virginie Occidentale, non mais! Est-ce assez beau comme nom? Quand on dit que la langue française est tellement plus belle que l'anglais, en voici un parfait exemple : en anglais, c'est assez simple comme nom, on l'appelle « West Virginia » ce qui aurait très bien pu être traduit par Virginie de l'ouest selon moi mais que voulez-vous, comme disait l'autre. Et devinez quoi, après la Virginie Occidentale – voyez-vous mon sourire, là? – On est entré de plein fouet dedans la Virginie tout court. Je dirais que la principale différence que j'ai pu constater entre les deux Virginies c'est que l'une vient après l'autre mais dépendemment du sens ou tu vas, elle s'inverse dans le rang. C'est ben faite pareil, hein? Une vraie Honda Civic! C'est dans cette même Virginie, je veux dire la vraie, la pas Occidentale, qu'on a changé de direction. Du sud-ouest qu'on suivait depuis les Mille-Iles sur la I-95 – tout le monde me suit, encore? – nous avons bifurqué carrément vers l'est sur la I-64. Pour votre information, le « I » devant les numéros de route, c'est pour « Interstate » et pour les non-initiés à la langue de Shakespeare, interstate ça veut dire inter-états – traduction très très libre de ma part qui signifierait en fait que la route se promène avec le même numéro dans plusieurs états. Ne me remerciez surtout pas, c'est dans ma nature d'informer ainsi! Comme je le disais donc avant cette légère incartade linguistique, nous avions bifurqué vers l'est dans le but évident de se rapprocher un peu de la côte est dont nous nous étions volontairement éloignés pour éviter les grands centres tels les cités de New York, Washington ou même Baltimore. J'en oublie… À l'approche de la I-95 – vous vous souvenez sans doute de la définition du « I » - en pleine ville de Richmond, je me suis préparé à tourner. J'avais toujours le choix de tourner aussi vers Washington et ses beaux monuments mais ce sera pour un peu plus tard ce printemps cette destination. J'ai donc tourné de nouveau vers le sud-ouest. On a beau dire qu'on s'en allait dans le sud mais en fait, on devrait plutôt dire le sud ouest parce que si on s'enlignait dans le sud pour vrai, on se retrouverait à l'eau, je veux dire très profondément dans l'eau. Je pense que je peux donc continuer mon histoire en étant certain que tout le monde m'a suivi et qaue personne ne flotte actuellement au large de la Floride? OK, je poursuis.

C'est quelques milles plus tard – ah oui, là-bas, ils n'ont pas suivis les idées générales d'avancement du temps lorsque le Canada s'est converti au système métrique il y a de cela 30-40 ans ce qui fait que quand une « panfiche » là-bas nous indique 200 il s'agit en réalité de 320. C'est un peu plus long! – donc que nous avons traversé la frontière de la première des deux Carolines. Ben oui, ça m'a l'air de fonctionner par paire ces états-là. Je crois qu'à la fondation des premiers états, les fondateurs se sont dit comme les parents d'une famille nombreuse, en pensant aux nombreux états possibles qui s'alignaient devant cette contrée aux limites infinies qu'il se pourrait qu'ils en viennent à manquer de noms et c'est probablement la raison pour laquelle, ils ont comme créés quelques jumeaux. Enfin, c'est ce que je pense mais comme je n'y étais pas, je ne peux le confirmer. En Caroline du Nord, on voyait peu à peu poindre l'espoir d'une chaleur intéressante à l'horizon. En Caroline du sud, c'était encore meilleur! C'est en Georgie qu'on a vu le premier palmier. En passant, Marilou trouve que les noms de leurs états sont pas mal proches de prénoms. Fallait que je le mentionne. Après la Georgie, la Floride nous est apparue et Marilou se croyait arrivée au bout du tunnel mais il nous restait encore quelques heures de route encore. Elle s'est recouchée et elle a encore dormie! Toute une randonnée. Si vous le permettez, je ne décrirai pas le retour avec la nomenclature des états rencontrés dans le sens inverse, ce serait un peu redondant.

Notre semaine en fleuride fut des plus intéressantes. Mes beaux-parents, les parents de Chantal donc : Jocelyne et Réjean furent comme la réputation qui les précède des plus accueillants. On a aussi eu le plaisir de voir matante Carole et mononcle René, toujours aussi sympathiques. Et pour finir les retrouvailles, nous avons eu le plaisir d'aller rencontrer Isabelle et Bobby, des amis de la Rive-Nord- vous savez le 450? – qu'on n'a jamais le temps de voir parce que la vie va trop vite et qu'on est allé voir en Floride. C'est drôle la vie! Faudra bien qu'on se reprenne ici, quand on n'est qu'à 25 kilomètres parce que je trouve et de un que c'est plus court que 2800 kilomètres et de deux que c'est dommage de ne pas se voir plus souvent.

Dans le calepin

  • En Virginie pas occidentale, il y a l'air d'y avoir des cavernes en masse.
  • En Pennsylvanie, ils ne savent pas tellement quoi faire avec la neige.
  • L'état de New York; c'est ben trop gros pour rien!
  • En Caroline du sud, j'ai vu plein de « Bambis » dans la nuit.
  • Un peu partout, il y a des troupeaux d'oiseaux qui ne sont pas de vulguaires corneilles mais plutôt des rapaces du genre buse ou aigle quelconque.
  • Et en Floride, c'est plein de monde qui parle français…

Un ben beau voyage en famille!

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Excellent texte Alain

Albal a dit…

Merci et qui es-tu donc, cher ou chère anonyme?